18 novembre 2007

Martine craint un max


On aura bien rigolé, avec Martine.
Fini de rire.
Ceux qui connaissaient le Martine cover generator en étaient accro grave.
Hélas.
Il a fallu que.
La couverture qui s'affiche depuis aujourd'hui au bout du clic est affligeante de tristesse.
On se consolera en rigolant (un rire amer) avec les quelques couv qui affleurent encore du côté de Toward grace , plusieurs fois, au demeurant.
De même que chez un de mes voisins de planète.
Alors, nul doute que l'on deviendra aventurier des Martine perdues, l'Internet wayback machine à la ceinture (en croisant les doigts pour qu'elle fonctionne).
Allez, une dernière pour la route.

Qui se propose de créer Le Petit Nicolas Cover Generator ?

[flash info : http://www.europe1.fr/culture/article.jsp?idboitier=760351 ]


La suite sous peu.

17 novembre 2007

Le défi des six disjonctés

"Un jour d'oisiveté particulièrement intense, six auteurs différents se sont lancés un défi.
On retrouve le ciseleur de phrases g@rp, le conteur Vincent Cuomo et ses récits aux petits oignons, Emmanuel Bourdaud l'anarchiste talentueux décidé à secouer le cocotier, l'ignoble et puant lembaumeur (oui, il m'a été imposé, j'ai pas pu faire autrement que d'accepter sa sinistre présence), le touche à tout Alain Galindo capable de tout faire et en plus de le faire excellemment, et votre serviteur.

A partir d'une phrase sans queue ni tête sortie tout droit du cerveau disjoncté d'un des six, ils devaient composer un texte de 1000 à 2000 mots. Leur mission, s'ils l'acceptaient : poster leur prose laborieusement pondues le même jour et grosso modo à la même heure.
La phrase en question était :
« Alors, Didier demanda deux des dix dés de Dieu dédiés aux hommes. »
Assez sibyllin, n'est-ce pas ?
Si je tiens à vous en parler, c'est que je suis plutôt content que ce genre d'initiative ait pu avoir lieu. Il n'y a aucune ambition, aucune volonté autre que le fun, le plaisir d'échanger et de se taquiner, de partager et de faire partager. Dans un milieu, celui de la littérature pour ne pas le nommer, où les rumeurs d'ententes illicites (cf. les prix littéraires), les hypocrisies, les hypertrophies du moi, les conflits d'egos surdimensionnés sont quelquefois bien trop présents, je trouve plutôt agréable de voir que six auteurs peuvent s'amuser comme des gamins, juste pour l'amour du mot, du récit.

J'espère qu'ils vous donneront aussi un max de plaisir !

Vous trouverez ces textes aux adresses suivantes :

http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre13720.html
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre13614.html
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre13718.html
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre13722.html
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre13723.html
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre13627.html

François Baure."

On n'omettra pas, pour ceux disposant de quelques €, et à court d'idées de cadeau de Noël, de signaler que la version papier, dans un bôlivre plein de lettres & d'encre, est disponible d'un simple clic sur le logo ci-dessous, pour une somme modique & hautement symbolique pour les susdits...non, six auteurs concernés. A vot' bon coeur !
Mon livre sur In Libro Veritas

La suite sous peu.

14 novembre 2007

La liberté d'exister


Ils existaient.
22 ! Ils se sont associés !
Ils publient leur recueil : La liberté d'exister
Ils créent leur site : http://www.desauteursdulibre.eu/
Bref, ils se sont pris en main.
Ils s'envolent vers la grâce.
Une sacrée initiative.
Et comme dirait Qui ça ? : "alors ne vous gênez pas, l'intégralité des recettes est reversé à un fonds d'aide aux personnes atteintes de la maladie de l'écriture, comme il se doit."

La suite sous peu.

8 novembre 2007

La voix du son mettre ?


Pump up the volume.
Quoique...
Mine de rien, on préfèrera celui-là, rien que pour le plaisir d'entendre la prononciation de "Danielewski".
Sans parler de "tempus fugit"...
Accessible également de ce côté-ci.
Et de ce côté-là.

Cher(e)s auditeurs/trices, bonsoir !

La suite sous peu.

2 novembre 2007

We found him translating


Est-il encore besoin de présenter Claro ? Certainement pas, répondront en c(h)œur 7 fêlés lecteurs nains dont on connaît les pseudonoms.

Qui ça ? révèle un rapide micro trottoir – qui n’est pas une mince bande de goudron se mouvant à vive allure sous les pas pressés des passants peu assurés par ce mouvement équilibriste (comprend qui peut).

Oui, « Qui ça ? » revient souvent, obligeant, après un soupir las, un soupir « aïe ! » à préciser que.

La lueur de compréhension ne scintillera au fond de l’œil du questionné qu’à l’énoncé de la formule quasi magique deux points ouvrez les guillemets le traducteur de Rushdie virgule entre autres points de suspension fermez les guillemets.

Rushdie, ils connaissent, fatwa ce qu’il faut. Son traducteur… Ils n’ont fait qu’effleurer son nom – ceux qui lisent du moins faute de plus – sans le retenir. Donc : on ne le présentera pas, tant pis pour eux – qui ne liront d’ailleurs ni ces lignes ni ses lignes.

Le dernier Qui Ça, Claro, est sorti. Miniaturisé, bien emballé, minuscule opuscule intitulé « vers la grâce », minuscule mais qui fait le maximum, en une trentaine de pages.

Qu’en dire sans vouloir paraitre de parti pris – on nous l’a déjà balancé à la tête, on a esquivé, les chiens ont aboyé, la caravane est passée – ni pondre une ode à la joie qui nous appelle etc ?

vers la grâce : autobiographie ? oui et non…

vers la grâce : autobiographomanie ? non et oui…

vers la grâce : autoportrait d’un Jean Gabin dans la bête humaine qu’est le train traductant ? c’est mieux – mais obscur.

vers la grâce : fragments absorbés par un vortex numérique, régurgités in extremis par une patrouille d’internautes remerciés et maudits ? Pas faux : voir l’avertissement de l’auteur.

vers la grâce (si après ça vous ne retenez pas le titre…) : quelques briques jaunes de la route à contre jour conduisant Against the Day, de Thomas Pynchon, pas à pas jusqu’à nous, furieux lecteurs qui attendons septembre 2008 que Claro nous fasse la grâce de l’offrir à nos yeux hexagonaux nicolaïsés. L’enfer est pavé de bonnes intentions ? Traduire Pynchon aussi. On le comprend une fois refermées ces trente pages jubilatoires. Notamment la phrase de Claro, lue ailleurs : « Lire Pynchon, c’est réapprendre à lire.» Le bougre sait de quoi il parle, les quelques textes de « vers la grâce » le prouvent : autant d’indices, de façons de nous faire toucher du doigt les aspérités pynchoniennes, dont le traductant ne fait pas, ne doit pas faire table rase. Juste en laisser certaines sur le bas-côté afin d’y revenir. Plus tard. Ne serait-ce, par exemple, que pour mieux se colleter avec un contre-jour crépusculaire récalcitrant.

vers la grâce : « Clair que pour les néophytes légèrement anglophiles, ce genre de papier est un régal... On touche du doigt la passion de la traduction. » (ainsi que l’a très fort à propos commenté le pourpre moolz par ici ).

vers la grâce : précieux petit abrégé de traduction à l’usage de ceux dont l’œil ne lit pas mais élime. Visite commentée en terre éblouissante de la phrase pynchonienne : Claro fournit les verres solaires.

On n’omettra pas de rendre grâce au guide.

Au centuple.

En s’essayant à lire Pynchon en VO…par exemple.

vers la grâce – claro – miniatures – octobre 2007 – 3 €

Éd : association minuscule



La suite (miniature) sous peu.

1 novembre 2007

Le marché du mois : octobre - hors série : encouragez-les !

Je sais.
Nous sommes en novembre.
Il n'empêche que.
Le marché du mois d'octobre comportait une suite.

Et toc ! Et hop !

Qui sont-ce ?
Le village et Perdus dans la foule, de Alain Galindo.
La Baignoire, de Emmanuel Bourdaud.

Qui sont-ce #2 ?
Deux auteurs à encourager, i.e : à lire.
Deux furieux fêlés qui s'accrochent.
Deux frappadingues du clavier, dotés du "truc" qui fait qu'on accroche.

Accroché j'ai.
Commencé à les lire sur écran.
Puis sur papier - bouquins imprimés à la demande ici-même.(cherchez la flèche blanche dans le carré bleu, en bas de page de chaque roman de ces deux zouaves doués : achat immédiat en livre papier)
Bien entendu, téléchargement du PDF gratos - à l'oeil (cherchez la flèche dans le carré vert, cette fois-ci : téléchargez la version pdf de cette oeuvre - gratuit)

En résumé : lisez-les, soutenez-les.
Pourquoi ?
Parce qu'ils sortent des sentiers battus rabattus rabâchés.

Coin si dense : le premier a écrit un texte dont le titre est "Le Tunnel".
Coin si dense : vu le style du second, je lui ai conseillé de lire du Claro.

Je vous aurais prévenus...

Pour mémoire :
Le village et Perdus dans la foule, de Alain Galindo.
La Baignoire, de Emmanuel Bourdaud.
Clic les links, toi qui entres ici.
Ceux-ci sont pour toi.


La suite sous peu.
Le marque pages est de...vous l'aurez deviné.