30 janvier 2008

BA

Un Flaubert sinon rien.

1857, Gustave Flaubert a rendez-vous avec un éditeur pour la parution de son dernier roman « Madame Bovary ». Lorsqu’il pénètre dans le bureau, il se retrouve de nos jours face à Robert Ségalo, éditeur peu scrupuleux qui lui demande de revoir son manuscrit en y insérant des messages publicitaires…

A la demande générale...

...de Manu, autre Madman disjoncté, ZE extrait officiel from Verticales :

ISBN : 978-2-07-011995-0
Nb de pages : 208
Prix : 17.00 euros
Extrait :


C’est à se demander si je suis mort.
Mes yeux ne voient plus que mes yeux, deux trous où s’entassent des braises. La fièvre joue de ces tours… L’instant d’avant : Estée, puis plus rien.
Il est cinq heures du matin et déjà mon corps semble furieux contre lui-même. Je ne suis plus que tendons. Le sang dans mes veines fait presque du bruit. Je suis la proie d’une étrange nausée, comme si toute la mélasse extérieure voulait entrer en moi, par la bouche, les narines, les oreilles, le pli du cul. Ma volonté se contracte par intermittences, de l’eau goutte quelque part à l’autre bout du monde. Estée. Je devrais me lever, dresser en moi tout ce qui rêvait naguère de verticalité, sortir de mes gonds, oui, c’est cela, arracher le battant de mon inanité à ses derniers gonds. Mais l’ampoule morte suspendue au-dessus de mon lit en sait plus que moi. Je ne suis pas prêt.
Un geste et aussitôt la radio m’apprend tout ce que je veux savoir : flore, faune, climat, petits métiers oubliés, rancœurs, vengeances, le sel versé sur les plaies volubiles, un accident ici et là et un peu partout l’inexorable concentration des camps. La douche me répète toutes ces vérités à sa façon diffuse et toutes mes peaux mortes disparaissent dans le trou du bac sans que j’en conçoive de l’affliction.
Une chanson grave son sillon dans ma tête et je suis sa volute jusqu’à son point d’évanescence, dans lequel elle s’engouffre avec un sifflement suraigu. Ce n’est pas que la fièvre, il y a autre chose, j’ai dû glisser, me rompre. Estée.
Je m’imagine orage, épluchure, bassin d’épuration, rien n’y fait. Du sable coule le long de mes jambes au demeurant inertes. Une odeur d’étable. Je m’empare d’un chiffon, d’une chaussette, l’enfonce dans ma bouche, je cris, une sensation de bonheur à rebours me plie en deux.

Estée me disait : Quand tu es comme ça, on ne te voit plus.

La suite sous peu.

29 janvier 2008

On (libert)Air

Place Aux Fous !
sur Radio Libertaire
89.4 FM - tous les vendredis,

Le 1er février 2008, de 13h00 / 14h30

Olivier Pascault, Valentin Schaepelynck et Charlotte Hess reçoivent :
Claro, écrivain / traducteur,
à l'occasion de la sortie le 7 février aux éditions Verticales de son nouveau roman,
"Madman Bovary".

Nous évoquerons , avec celui qui fait vivre dans notre langue les romans
de Mark. Z. Danielewski ("La Maison des feuilles", "O Révolutions"),
de William H. Gass ("Le Tunnel"), de William T. Vollmann ("Les fusils"), mais aussi de Salman Rushdie
et de bien d'autres,
son travail d'écrivain (citons notamment, déjà parus : "Ezzelina", "Insula Batavorum", "Eloge de la vache folle",
"Livre XIX", "Tout son sang brûlant", "Chair électrique", "Bunker
anatomie"...) comme son aventure de traduction/trahison assumée, menée
au Cherche-Midi dans la collection qu'il co-dirige avec Hofmarcher,
nommée "Lot 49" en hommage au chef d'oeuvre de Pynchon, et qui se donne
pour but de débusquer dans la fiction américaine d'aujourd'hui les
auteurs "qui bouleversent la donne du langage et l'équilibre
chimiquement instable de la narration".

écoute en direct : http://radio-libertaire.org:8080/radiolib.m3u

écoute en différé (lien valide 1 semaine) :
http://backup.radio-libertaire.org - (onglet vendredi, puis onglet
place_aux_fous)

25 janvier 2008

g@rp's Copy Paste Inc is back !

En tripatoufarfouillant dans les clusters défragmentés de mon disque dur, voici :

[extraits]

[1]

Il s’agit, je le sais, ne le sais que trop, d’une de ces coiffures d’ordre composite, tout comme moi, qui suis, plus que jamais, super- extra- hyper-composite, fait d’un peu de papa d’un peu de chapska d’un peu de bonnet à poil d’un peu de maman aussi, les deux mêlés et enlacés pour mieux me chapeauter, et faire de moi un chapeau rond, un avorton, une casquette de loutre, un jean-foutre, un bonnet de coton, bref, rappelez-vous, une de ces pauvres choses dont la laideur muette dit assez l’imbécillité générationnelle qui en accoucha – et j’en veux soudain au nouveau de m’offrir, sous les espèces de son couvre-chef charbovarien, la recette à la fois chimique et psychique de mon être en sempiternelle décomposition, car je suis moi aussi ovoïde et renflé de baleines, molletonné de boudins circulaires, finissant en sac ou en polygone cartonné, je ne sais, ou plutôt si je sais, mais ce brevet d’arlequin définit assez bien la pathétique invention qu’est ma petite personne broyée et mitonné à la sauce Croisset.
La casquette de Charles B., que j’ai si souvent autopsiée en pensée sans jamais osé m’en coiffer, me sourit maintenant à même la surface du reflet où mon visage refuse de se noyer. Je pourrais, si je voulais – et le vouloir est facile… – en rester là, rester là, dans ces losanges de velours et de poil de lapin, mémoire de lapin écorché moi-même, géométrie soyeuse mais parfaitement crétine, avec pour seule âme ou ambition, au bout d’un long cordon trop mince qu’aucun courant électrique ne relie plus à la matrice honnie, un petit croisillon de fils d’or en manière de gland, bref, devenir cette effroyable matrice, cette évidence aussi vaine qu’utérine que vient couronner le pompon odieusement doré de moi.
Mais : Levez-vous dit le Professeur. Il se leva : sa casquette tomba.

[87]

Comme en toutes choses, il doit bien y avoir des failles, des interstices laissés à dessein par le maître d’œuvre, causés soit par l’ébranlement intempestif de la structure soit par la lassitude des parties. La substance peut pérorer, les attributs jouer les petits coqs, on peut supposer des accidents, accrochés aux événements comme des rubans piégés. Certes, le tout est fini, ses prémisses ont fusionné avec son dénouement au prix d’une torsion insensée de toutes les molécules naguère éparses, volages, dont il a fallu mater les caprices au coup par coup. (Le 8 mai, Flaubert est terrassé par une hémorragie cérébrale et meurt en quelques heures. Le 12 décembre, il naît à Rouen. La roue tourne, le paon pâlit.) Mais aussi soudées que soient les jointures grâce auxquelles s’agitent, joyeux, les membres ; aussi cadenassé soit le coffre qui ne s’ouvre qu’à intervalles réguliers, tel un clapet servant dans le duodénum à réguler les gaz, et aussi bien disposés que soient, sur l’étal du joaillier, ces rivières de diamants aux reflets de tripes, il y a toujours, au moment où la famille se met à table pour la énième fois, ce léger tremblement de la vitrine à bibelots, ce frisson qui fait courir le verre de cristal sur sa tablette de marbre – ainsi s’annonce le séisme, en parole déplacée, puis : un silence, une bulle de sang dans l’air qu’on n’ose inhaler, puis :: le fracas de tant d’évidences, une pulvérisation d’horreurs, du hachis bavard. (Le 6 mars, visite à la courtisane Kutchiuk-Hânem.) Comme en toutes choses, il doit bien y avoir un moment qui n’en peut plus, n’en veut plus, ne sait plus lire la partition. Ce qu’Estée appelait l’heure de trop, quand, après avoir testé la résistance du temps supposé aussi élastique que l’intestin grêle dont la longueur peut aller jusqu’à sept mètres, sachant que la partie proximale qui en constitue les deux cinquième s’appelle le jéjunum et que ce mot lentement dérivé du latin signifie vide, d’où sa puissance d’allongement accompagné d’une sensation de bien-être illusoire, il est vrai, mais ô combien agréable jusqu’à ce qu’on sente quelque chose craquer, jusqu’à ce que, après avoir testé la résilience de la dernière seconde de possible bonheur, Estée annonce que non, l’heure entamée ne serait pas comptée. (Il voit souvent Léonie Brainne, jeune veuve dont il est très épris.) Il existerait, selon les anciens, deux façons de se faufiler dans la fêlure. L’une consiste à faire le lézard sur la pierre, en attendant que le motif par soi incarné infuse le grain sourd, l’invitant à quelque fatal mimétisme. (En juin 61, il fait le serment de ne plus quitter Croisset avant d’avoir achevé son roman.) L’autre consiste à courir comme un fou, en hurlant son nom, en bousculant, en principe ça marche, mais pas toujours. Partez ! dit Emma. C’est se moquer, je vous chasse.
[/extraits]

NB:
a/Le [1] se retrouve aisément ailleurs qu'ici.
b/Pas le [87], sauf à savoir où et quand il fut...
c/ Si ça gène, je supprime ce post. Of course !

L'appelera-t-on encore Le Fêlé ?

On peut se poser la question.
Parce que Madman Bovary.
Le 7 février.
Parce que signature le 14 février aux Champs (que ceux qui s'y rendent, fassent chauffer de ma part la bière à l'oignon et la tête de veau !)
Ouaip, on peut se poser la question.
Déjà que Fool on the hill avec Black Box Beatles, le Traduttore Fêlé du Only Revolutions de Danielewski vire au Madman.
On ne lui a pas encore posé la question.
La preuve.
Alors, Claro : Fool, Fêlé, Madman, les trois ?
Là est la question.


La suite sous peu.
(après avoir violenté la bonne résolution #6 de cette nouvelle année)

23 janvier 2008

Ouvrez le store !

Y'a pas de mal à se faire du bien.
A ce qu'on dit.
Donc....
Tout nouveau.
Tout beau.
Plein de cop@ins auteurs qui se démènent, leur talent en bandoulière.
Bref.
On y fonce !
Ah oui ! J'allais oublier : y'a aussi un vieux qui traîne par-là...
C'est ici que ça se passe.

Et on y trouve aussi autre chose que des livres...

La suite sous peu (hope so !)

19 janvier 2008

GIBR & Co


Il n'est pas encore trop tard.
Le 1er février, il le sera.
Donc, pour ceux en panne d'inspiration, un fondu a oeuvré : le Générateur Interactif de Bonnes Résolutions 2008 vous attend !
Mais pas que.
Son site comprend toutes sortes de générateurs :
Questions existentielles
Sondage aléatoire
Réponses toutes faites (tiens tiens...)
Bref : have fun.
On n'omettra pas de poster les résultats en commentaires ici aussi, qu'on se fende la poire !

La suite sous peu.

12 janvier 2008

Atelier Bovary


Déniché via Zazieweb.

L'Atelier Bovary.

Texte.
Brouillons préparatoires.
Recherche de mots.
Etc.
Mais pas de fac simile ni pdf.

Si quelque Madman passe par ici...

La suite sous peu.

11 janvier 2008

Argl ! Ma zône : France







20 : 45


Amazon.fr








Nos meilleures ventes Livres

mises à jour toutes les heures

Cécilia : Portrait
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Je ne sais pas maigrir

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A lire le nom des deux premiers auteurs les plus "vendus", je me suis demandé si un petit malin n'avait pas piraté le site...

La suite sous peu.

Bloody Ell !



James is back !
Un Polar Spécial Ellroy révisé & réédité.
&
Tijuana mon amour.




Tout ça chez Rivages.




Fucking bonnes résolutions 2008 !


La suite sous peu.

2 janvier 2008

LitTeaser


Lu sur Culture Café, en novembre dernier :

Et vous, vous faites quoi pour promouvoir votre roman ?

On ne pariera pas déjà sur les talents littéraires de Julien Blanc-Hras, mais nous devons au moins lui reconnaître une capacité certaine à promouvoir son travail. Le jeune romancier ne manque pas d’initiative afin d’annoncer la parution, le 10 janvier 2008, de son second roman, Comment devenir un Dieu vivant (sous-titré « Et vous, vous faites quoi pour la fin du monde ? »). Il publiait avant-hier sur DailyMotion deux teasers du livre, à la manière des films attendus. Et se plaçait ainsi de le sillage de ses collègues Thomas Clément et Alex D. Jestaire (pour n’en citer que deux). Eux aussi, avaient mis à contribution les plateformes gratuites sur Internet (blogs, MySpace et, donc, le célèbre site français de vidéos exportables) pour faire la pub de leurs ouvrages. Une démarche qui ne manque pas d’originalité, mais demeure néanmoins discutable en littérature, surtout venant des auteurs eux-mêmes, et non de leur éditeur.

http://www.culture-cafe.net/archive/2007/11/16/et-vous-vous-faites-quoi-pour-promouvoir-votre-roman.html

Donc, en matière de promotion littéraire, la fin (faim ?) justifierait les moyens ? Serait-ce à dire qu’on mise sur le choc des photos-qui-bougent pour attirer le gogo sur (l’éventuel et relatif) poids des mots ? Du teaser appliqué au roman ? Après – ou plutôt avec – le simili litblog, voici-voilà le litClip ?

M’oui.

M’bof.

Tentons une petite expérience.

Prenons un roman – au hasard, « la mémoire du vautour » de Fabrice Colin.

[parenthèse : il serait peut-être temps de lire le enfin déniché Dreamericana]

Poussons plus loin le concept de litClip : le teaser avec des morceaux de texte à l’intérieur (de mon temps, on appelait ça des « extraits »).

Recette :

* sélectionner quelques phrases soulignées dans des pages cornées – ne soyons pas sectaires, les post-it fonctionnent itou, ou tout autre « marque ta page » comme dit minig@rp#3

* coller le tout dans un désordre ne négligeant pas les répétitions, façon monteur fou sur son ban.

* poster la mixture ainsi obtenue sur YouWrite ou DailyNovel (on ne manquera pas de noter qu’ici, on pourrait fort bien colmater une brèche, combler un vide : notre e-fortune serait-elle faite ? Investisseurs intéressés priés de s’inscrire sur Blogger préalablement à toute offre en Euro nantie de nombre de zéros)

* à défaut, l’esc@rgot g@rpien fait tout autant l’affaire (en attendant que le point précédent ne se concrétise…Pardon : concretease)

Voici donc, en avant première mondiale et en direct depuis mon salon :

[WORDS LOADING]

[PLAY]

La mémoire du vautour

Et Dieu contempla la solidité de ses fondations, et Dieu se dit à lui-même : « Perds-toi. »

La vérité, c’est que je ne sais pas où je vais. Je l’ai su à un moment, et puis l’horizon s’est volatilisé.

On ne peut pas perdre ce qu’on a oublié.

Le temps n’est pas un fleuve. Le temps est un serpent enragé prêt à tout pour se dévorer lui-même. C’est ainsi que l’univers finira : quand le début aura rattrapé la fin.

On ne peut pas perdre ce qu’on a oublié.

Il faut très peu de temps pour disparaître de la vie des gens. Trois ans en moyenne. Trois ans avant qu’ils ne passent réellement à autre chose. Mais ça peut être moins.

Beaucoup moins.

On ne peut pas perdre ce qu’on a oublié.

La mémoire du vautour

Fabrice Colin

On ne peut pas perdre ce qu’on a oublié.

La mort dessine une carte dont nous sommes l’unique point mouvant, jusqu’à ce que nous nous immobilisions et trouvions notre place, mais nous laissons des traces, c’est sûr. L’amour, les mots, la vie : notre passage n’est pas vain.

On ne peut pas perdre ce qu’on a oublié.

La mémoire du vautour

On ne peut pas perdre ce qu’on a oublié.

Fabrice Colin

C’est ainsi que l’univers finira : quand le début aura rattrapé la fin.

La mémoire du vautour

Fabrice Colin

Au Diable Vauvert

Only chaos is real.

« Perds-toi. »

[STOP]



Alors ?

Ça le fait, ou pas ?

La suite sous peu.

1 janvier 2008

2008 : Only Résolutions

2008
Introduction :

Moi, perso, j'ai la foi. Je crois en la bêtise humaine. Je suis certain qu'elle ne disparaîtra jamais. C'est rassurant de croire en un truc éternel. On sait qu'en cherchant un peu, on trouvera ses marques, les mêmes que dix ans auparavant. La bêtise ne se copie pas elle-même, elle se régénère en se servant de tout ce qui l'entoure. Une créativité au-dessus de tout soupçon.

Alain Galindo

Chapitre I :



D'abord, permettez-moi de vous la souhaiter bonne et heureuse.







Parce que, à bien y réfléchir, et entre autres, 2008, ce sera :





Et, qui sait, en guise de 1ère dame (si Le Petit Nicolabruni le veut bien) :
Mais pas que.
Heureusement !

Chapitre II :
En février : Madman Bovary, dont je viens de retrouver une des pages du premier jet :

En septembre, et en VF :


(J'en oublie certainement - merci par avance aux membres du Fric Frac Club Electrique de bien vouloir compléter).

On admettra volontiers que tout n'est pas si pourri en ce bas monde..

Chapitre III:

La tradition veut que l'on adopte de bonnes résolutions à l'occasion de la nouvelle année.
Allons-y donc :
1/Tous les livres en attente de lecture je lirai
2/Le Tunnel je terminerai
3/Central Europe je terminerai
4/La fin du relevé des coquillettes de O Révolutions je posterai
5/Tous les livres en VO je finirai
6/Pas de nouvel achat avant d'avoir torché les 5 résolutions précédentes (plus facile à dire qu'à faire, on ne se refait pas).
On s'arrêtera là.
Ou plutôt après les quelques citations qui vont suivre, parce qu'après tout, hein, ne l'oublions pas, le nouvel an, c'est la fête et le sourire avant tout.

Conclusion :

Je ne suis pas collectionneur mais il y a dans ma bibliothèque quelques livres fort rares et que bien peu de personnes possèdent. Je me flatte en outre de les avoir écrits.

Éric Chevillard (je vais lui piquer celle-là, j'ai cru qu'elle était de moi)

Ce que les otaries essaient de nous dire depuis des lustres en remuant si comiquement la tête, c’est qu’elles sont en réalité des sirènes mazoutées.

Éric Chevillard


La suite sous peu.