22 août 2009

Là est la question

La rentrée approche, ce n'est pas un scop.
Avec elle, comme un gamin angoissé à l'idée de changer de classe : une question.
Dois-je, à l'instar de certain Bruyant voisin
http://labruyantissime.blogspot.com/ restreindre la coquille de
l'esc@rgot à tout ce qui n'est ni de près ni de loin littérature ?
Cela supose, bien entendu, que les post it d'ici sur quelques bouquins
soient à la hauteur, puissent trouver leur place dans quelque recoin
bien planqué de ce qui s'annonce comme non seulement de haut niveau
mais aussi capable de générer des débats, de l'interactivité
(nomdidiou !) et plein d'autres trucs tellement achte chouettes que je
m'en rencoquille d'avance.
Sans rien dire de la discipline au masque de fer que cela implique ;
en un mot : rythme.
De lecture.
De digestion.
De régurgitation.
Pas évident évident, surtout pour un g@stéropode, qui plus est
monomaniaque des coïncidences.
Donc : quid du FFC2 et de l'esc@rgot g@rpien ?
D'autant plus que le temps, voyez-vous, entre lectures, relectures,
ratures @robasiques lorgnant vers la fiction, le temps...
Le temps...
Oui, on va attendre et voir, comme on dit en breton.
Et puis on avisera.
Après tout, fin aout début septembre, ce n'est pas si loin.
On va quand même se ronger un ongle ou deux en attendant
l'inauguration du FFC2 :www.fricfracclub.com

La suite sous peu.

PS : merci d'excuser les coquilles qui pourraient émailler ce petit
mot de même que l'absence d'image ; il a été envoyé par mail (blogger
ayant changé, mais pas mon mobile, impossible de poster par les moyens
habituels. Mille excuses.

12 août 2009

Thomas Pynchon - Inherent Vice : sans les palmiers, les pages

En été, il arrive que certains, sur la plage, s'adonnent au jeu des diiférences qui meuble tel ou tel magazine.
Je vous propose le même jeu idiot avec Inherent Vice de Thomas Pynchon.
Version The Penguin Press (USA) vs Jonathan Cape (UK) -tous deux ici-là, sur votre gauche.
A priori identiques ?



La photo qui suit prouve que la version Penguin(à droite) semble nettement plus psychédélique que la version Cape.










La tranche le prouve également :














Lorsqu'on passe aux 4e de couv, une surprise : Cape aime les palmiers, pas Penguin.





Les voici, de plus près.



Mais ça ne s'arrête pas là.
La version UK comporte un rabat tristounet, à mon goût, mais une portion de texte supplémentaire [vous trouverez où se trouve quelle édition en regardant les clichés suivants]






Mais soyez rassurés, même sans les palmiers, ou sous les palmiers, les pages restent identiques.
* ouf *
La suite sous peu.

10 août 2009

Thierry Jonquet

On aurait bien aimé que la série des R.I.P prenne aussi des vacances.
Malheureusement, je viens de l'apprendre : Thierry Jonquet, une page se tourne...
...malgré un titre pareil.
Franchement, il faut que ça cesse.

6 août 2009

En(dé)chainements de coïncidences#2

Entre deux groovy et autres surfeurs inherentvicés, un rapide petit mot au sujet de la maladie chronique dont je souffre depuis maintenant plus de sept ans.
Certains en ont fait des gorges chaudes (j'ai les noms).
Je passe par des périodes de rémission, pour mieux rechuter ensuite.
Depuis peu (très peu), en réalité, je me croyais enfin guéri.
En effet, la dernière attaque de ce virus viral virulent datant du printemps, du




21 juin, pour être précis, je me croyais à l'abri.
Jusqu'à ce que je lise Recels, de Alain-Paul Mallard, puis Et que morts s'ensuivent, de Marc Villemain. (D'ailleurs, comme le laisse clairement -- sic -- comprendre la phrase précédente, j'ai commencé par le second ; c'est logique...)

(merci à Bartleby pour les conseils de lecture, ceci dit en passant)
Parce qu'après ce qui m'avait frappé en juin :
Golden Gate : roman en vers : poésie : sonnets
L'Ombre en fuite : le personnage qui contacte l'artiste pour venir aider les programmeurs à dessiner est un ancien...poète. Qui rédigeait des sonnets. L'équipe qui travaille dans la Caverne bosse sur le virtuel cherchant à reproduire le réel.
Les Falsificateurs : falsifient le réel, on l'a déjà dit.
La proie des âmes : le(s) personnage(s) principal(aux) souffre de troubles de la personnalité. Sa tête (qu'il appelle... la maison - tiens donc... Titre original : Set this House in Order) abrite plusieurs âmes : il est recruté par une jeune femme créant une entreprise...de réalité virtuelle. Dans un entrepôt que son équipe appelle... L'Usine, ils élaborent un système de réalité virtuelle dont... le graphisme a besoin d'être amélioré.
Je vous laisse imaginer ma tête.
Je sais, ça ne s'arrange pas. Set my house in order !
Voici ce que je trouve dans Et que morts s'ensuivent :
Elle le sait, désormais : un otage, ça ne pense pas, ça fait le décompte. Le décompte des jours passés d'abord, parce que nous sommes ainsi faits, parce que même jetés là, sur le lino sale et paysan d'un meublé du bout du monde, nous ne pouvons nous empêcher de penser que s'il y a un tunnel, alors il y a une sortie, un horizon, une rédemption ; au début on fait le plein de lumière et de souvenirs heureux : images instinctives, comme remontées aux abords d'une surface que l'on croyait pure (...) Puis, plus tard, peu à peu, par un étrange renversement des règles élémentaires de la physique de l'espace et du temps, et alors même que nous n'avons pas bougé d'un iota, que nous sommes toujours celés là, inatteignables, inaudibles, invisibles, seuls, alors même que le ciel continuer de se jouer des feuillages et des ombres, qu'il se fait plus massif et plus impérial, et plus inébranlable, d'un coup la lumière ne semble plus pouvoir nous atteindre, comme si quelqu'un avait posé un calque noir sur une ampoule incandescente - comme une grâce qui se refuse. Et vient le décompte des autres jours, ceux qui restent et ceux qui fuient, et ce décompte-là se nourrit à une source dont notre chair panique [...]


Comment, mais comment ne pas penser à L'Ombre en fuite, de Richard Powers ? Bondedla ! Une coïncidence ! Une de plus, je ne suis donc pas guéri...
Qu'à cela ne tienne, je suis ensuite passé à Recels.
Me disant : ce n'est rien, ça va passer, c'est en train de te passer, ça passe, c'est passé.
Croyez-le, tiens !
Voici sur quoi je suis tombé (ou plutôt ce qui m'est tombé sur le coin de la coquille), page 118 :

DANS UN PAYS EN FLAMMES
Des inconnus frappent à leur porte et cherchent à leur vendre les cadavres de leurs parents. Ils ne demandent pas beaucoup, mais il faut se décider vite... (Ils sont enveloppés dans une bâche, dans la partie arrière de la camionnette, qui est garée à deux rues de là.)


Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne : bonjour le remords, le retour vers Daniel Sada, dont je n'ai toujours pas terminé la lecture.
Coïncidence again ou rappel à l'ordre ?
La suite (sous peu) le dira.
Mais après Inherent Vice de Thomas Pynchon.



5 août 2009

Thomas Pynchon - Inherent Vice : sous le (petit) pavé, les pages

À partir de là-maintenant-aujourd'hui, je n'y suis pour personne.
J'ai UNE bonne raison : sous le (petit) pavé, les pages.


La suite sous peu.

4 août 2009

Thomas Pynchon - Inherent Vice : pour patienter

Pendant que certains postent des articles particulièrement intéressants, le pov lecteur frenchie, dont la copie est "shipping" se console comme il peut, on l'a déjà dit.
Donc, pour ceux qui auraient



la flemme de cliquer sur le lien du précédent post-it du jour, on se la refait en direct(sic) live :


Et vous me direz si, d'après vous, la voix off est celle de Pynchon or not.
Have fun (si l'on peut dire)
La suite sous peu

Thomas Pynchon - Inherent Vice : today's report

Aujourd hui, sortie de Inherent Vice. Pour arroser ça, un cadeau déniché par Steven moore



Remember Pynchon's new novel goes on sale tomorrow. His publisher created a
cool promo video for it, which sounds like it is narrated by Pynchon
himself--or else Tommy Chong (from Cheech &).
http://booksellers.penguin.com/nf/Book/BookDisplay/0,,9781594202247,00.html

La suite sous peu.

3 août 2009

Fric-Frac Club latest news : bientôt la rentrée


On n'est pas encore parti en vacances qu'on se prend déjà à attendre la rentrée avec une impatience de Zebulon sous amphets.
Pas pour avoir un cartable neuf.
Encore que.
Parce que figurez-vous que, pendant que vous vous dorez la couenne, certains ont bossé comme des dingues (ils le sont, d'ailleurs) afin de vous présenter sous peu



Le Fric-Frac Club 2.0

Alors ? Heureux ?
(je tiens à préciser ici que je n'ai pu faire partie des Chums of the Club bosseurs - esc@rgot oblige & déboires informatiques divers & avariés, entre autres - et que je suis particulièrement fiers d'eux)
L'adresse à bookmarker au plus vite : www.fricfracclub.com
Allez, un cadeau bonus :

La suite sous peu.