Aujourd'hui encore, je propose à ceux d'entre vous qui seraient ég@r(p)és sur ce blog un flashback. Celui-ci vous permettra, du moins je l'espère, de saisir le pourquoi du comment de mon obsession pour les esc@rgots, donc de la naissance de ce blog-notes :
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Suite au message de Nash dans le topic De l'importance du trois (voir www.houseofleaves.com) : "L'escargot se retrouve dans la mythologie dans la capture de Dédale suite à un concours consistant à faire passer un fil dans une coquille d'escargot (Dédale réussit en attachant le fil à une fourmi). Sur un plan médical, l'écriture en escargot (spirale) marque un repli sur soi schizophrénique" je vais revenir sur ce que j'ai dit l'autre jour :
L'escalier en spirale=@
Ce n'est pas parce que l'idée vient de moi, mais elle me plait bien - comprenez qu'elle commence à m'obséder sérieusement.
Dans cette optique du @, on peut tout autant songer au mail et mail="courier", non ?
En poussant plus loin,MDF=métaphore informatique ? (ne m'en veuillez pas si "métaphore" est d'un emploi incorrect, j'ai tendance à m'embrouiller avec tous ces termes)
Ce qui m'a conduit à cette hypothèse ?
HABITUS de J Flint (traduit par Claro-bravo encore mon gars), Lude, plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur, rubans, Hoss, Texas, Sillicone.
Démonstration par l'exemple, je vais citer:
"les opérateurs communiquaient avec ces machines au moyen de cartes perforées ou de bandes de papier, exactement comme les vieux métiers [...] Bref, dans les ordinateurs de l'époque les transistors furent progressivement remplacés par des rubans perforés. Il y eut un grand pas en avant [...] quand un chercheur travaillant pour la société Texas Instruments inventa le circuit intégré [...]
Grace à cette innovation, 30 millions d'interrupteurs et de portes logiques pouvaient tenir sur une surface de 30 cm carrés, 60 fois plus que cela n'était alors possible"
Temps mort ! J'ai lu dans ce premier passage : lude(luddisme), rubans(Pelafina), papiers(feuilles), Texas (heu...Texas dans l'index), mais surtout interrupteurs(boutons) portes logiques(connexions) et (roulement de tambour) un circuit intégré qui est un objet plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur !
Je continue, vous allez voir la coincidence :
" [...] Maurice Hoff, de la compagnie Intel [...] eut l'idée de faire tenir un ordinateur entier sur une unique plaquette de sillicone, appelée une puce.
La première puce fut appelée la 4004 [...] pouvait traiter 4 différents morceaux, ou "bits" de données en même temps. [...] Puis il y eut la 8008 [...] le 8080."
Là, c'est peut être moins évident mais voici ce que mon cerveau à "circonvolutionné" : Hoff(Hoss dans le chapitre où JE confonds le F avec le S long), sillicone (pas la peine de vous faire un dessin) et toujours de l'infiniment petit contenant de l'infiniment grand.
Je vous l'accorde, ce qui colle moins, c'est : 4004 (on n'est pas passé loin du 4001 Pelikan ), 4 différents morceaux en même temps(j'aurais préféré 3, mais ne soyons pas difficile), bits(vous connaissez tous: informatique et musique sauf erreur de ma part, du moins phonétiquement).
En revanche, grattage de tête (je vous vois venir, cela ne provenait pas de la puce du passage cité)quant à cette suite de 8008, 8080. Ca me dit quelque chose, j'ai cherché du coté des Annexes, collages : Nib !
Claro avait parlé de "ponts" entre Habitus et la MDF, allant évoquer un hypothétique forum Habitus...je commence à comprendre(et encore, je ne vous ai pas tout dit: quelques chapitres plus loin on trouve la mère d'un enfant enfermée par son mari dans un asile, etc etc...qui n'entrent pas dans la supposition qui m'a sautée à la tête)
Une fois encore un long post pour une seule question :
La MDF serait-elle la version métaphorique de nos bécanes ?
En ce sens, Navy, Tom et les autres pourraient-ils être considérés comme...des bugs ou des virus ?
Ce qui induirait la présence d'un utilisateur-ou d'un administrateur-, ou mieux, d'un antivirus : le minotaure, la bête, le grondement?
Je vous avouerai que j'ai le curieux sentiment de délirer un brin, mais sait-on jamais...
Au jour d'aujourd'hui, je n'ai que deux éléments à même d'étayer cette hypothèse : @ et "plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur"(si l'on excepte la fameuse couleur bleu du mot maison, possible lien hypertexte).
Je vous l'accorde, c'est maigre...et n'est peut-être bien, ainsi que certains l'ont déjà souligné, que la vision déformée d'un lecteur à jamais marqué par La Maison des feuilles.
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Fin de citation.
Je réalise avec horreur que ceux qui sortent à peine de leur lecture de La maison des feuilles pour tomber ici au détour d'un des couloirs du web doivent se demander, non sans effroi : "mais de quoi parle-t-il donc ?"
Bien.
Résumons.
Vous avez lu le livre donc vous avez déjà subi un de ses premiers effets : celui de passer aux yeux de votre entourage pour un doux dingue lorsque vous en êtes arrivés à retourner votre exemplaire, puis à en tourner les pages au rythme du texte (qui ne s'est pas entendu dire : "mais tu lis bien vite, tout à coup" ?) pour en arriver à courir jusqu'au plus proche miroir afin de déchiffrer une certaine note de bas de page... Là, on vous a carrément pris pour un fou furieux, bon à enfermer.
Pas de panique, tous les lecteurs de La maison des feuilles ont connu ça.
Deuxième effet kiss kool : armé d'un crayon et d'un bloc notes (vu le prix déboursé pour acquérir la chose vous n'avez pas osé griffonner directement dans le livre, personne ici ne vous jettera la pierre, on a tous fait ça aussi...au début) vous avez commencé à traquer l'acrostiche, à décoder le sol-air, à tatonner du braille puis à pointer/traiter du morse.
Faisons une pause.
A ce stade, on distingue plusieurs catégories de lecteurs : les mordus et les autres.
Les autres ont rebroussé chemin au premier obstacle, voire ignoré la moindre énigme. Pardonnons leur, ils ne savent pas ce qu'ils ratent.
Quant aux mordus...
Il existe aussi plusieurs sortes de mordus : les sérieux et les graves. Sachant que la frontière les séparant est pour le moins ténue.
Un sérieux va s'arracher les cheveux, parcourir les forum en désespoir de cause à la moindre anicroche de décryptage, poster des SOS...et refermer la porte de La maison une fois qu'il pensera avoir résolu toutes les énigmes (ce qui revient, pour les plus fainéants, à avoir traduit l'idiot's guide).
Les mordus grave, même s'ils passent par le même chemin que les mordus sérieux, mettront un point d'honneur à déchiffrer EUX MÊMES avant de revenir comparer avec ce qui a déjà été fait par de plus anciens lecteurs. Avant d'être tenté par la gloire : Ah ! Etre le premier à avoir découvert le secret de la lettre du 19/9/88, le rêve ! La fameuse page 649 de la VF, la plus célèbre des Lettres de Whalestoe !
C'est généralement là que tout bascule.
On commence par excaver telle ou telle révélation sur qui a écrit quoi dans La maison des feuilles, donc on se pose de nouvelles questions, sur le fonds cette fois-ci. Puis on réexamine son exemplaire en froncant les sourcils (quelle édition ?). On le relit une nouvelle fois, généralement pour étayer l'hypothèse avec laquelle on a le plus d'affinités(ne nous leurrons pas, même un grave commence par adhérer aux idées d'un autre), le crayon de nouveau en main. On écrit dans la marge, on souligne des mots, on bourre son bouquin de marque pages couverts de hyérogliphes, et on revient à la page 649.
Clou ?
Chandelle ?
Salade de mots ?
Tout y passe : machine à anagrammes, association d'idées, acrostiches, liens intra MDF, épluchage en règle de l'Index...
Inutile d'aller plus loin, le grave est devenu, pour le commun des mortels, irrécupérable ("t'es toujours sur ton bouquin qui se lit dans tous les sens ?").
L'irrécupérable ne dormira plus comme avant, ne pensera plus comme avant.
Ne lira plus ce qu'il lisait avant et plus comme avant.
Tout passe désormais par le prisme de La maison des feuilles.
Et le réconfort par les forums où sévissent d'autres irrécupérables.
Dont tous les mordus/graves/irrécupérables cités hier.
Dont votre serviteur.
L'irrécupérable a déménagé.
Il habite désormais La maison des feuilles.
A moins que ce ne soit La maison elle-même qui l'ait fagocité.
Effrayant ?
C'est un point de vue.
Au risque de passer pour un maso, je dirais plutot : délicieusement enrichissant.
La suite sous peu.
9 février 2003
8 février 2003
L'idée et le nom de L'esc@rgot G@rpien proviennent de la lecture de La maison des feuilles de Mark Z Danielewski et des discussions/théories/tours/détours enflammés qui ont suivi sur les forums. Que soient remerciés MZD(à tout seigneur tout honneur), Claro, Sylla, Vonderbra, tr31z3, Nash, le_theope et son "double" page98, borges le notaire aux mérinos, ainsi que tous ceux dont j'ai oublié le nom, mais pas les recherches, hypothèses, conclusions, ég@rements.
Ils seront toujours les bienvenus dans cette résidence secondaire de la MDF.
Une fois n'est pas coutume, du moins pour un esprit g@rpien, nous allons opérer un retour-arrière.
Voici donc ce que j'avais posté le 2 février dernier sur le forum www.houseofleaves.com :
**********************************************
Nash dans le topic Poemes Pelikan :
Cela ramène à l'idée de "spirale" (ou encore à l'escargot Pragien) qui marque une "évolution ou une involution" et que l'on peut aussi ramener à la symbolique de l'escalier qui sert de "liens entre les différents niveaux de personnalité".
Bref, l'ensemble converge vers l'idée d'une "initiation", imaginée "comme un acheminement, comme une descente dans la caverne où s'entassent les secrets auxquels on va être initié". L'initiation est souvent perçue comme une "renaissance" car il y a "mort de l'être inconscient et naissance d'un être responsable", d'où les multiples allusions à la mythologie nordique et aux symboles christiques (pélican, signature de P, rôles du 3 (jours séparant sa mort de sa résurrection), etc.).
En matière de préambule, ce post m'a paru intéressant à méditer.
Involution...relisez le post de Claro (page 3 de ce topic[coincidence ?]) au sujet du 3 sorti du néant(cela fait longtemps que pour brefs qu'ils soient je suis convaincu que les posts de ce dernier sont loin d'être innocents) : "involutée"...sic.
Ouvrez la parenthèse.
En cheminant hier vers le chapitre IX, j'ai croisé certaines "différances", vous vous en êtes aperçu.
De même que le jeu du petit poucet semeur de cailloux(fuck buttons?) remonteur de topic auquel je m'étais livré, elles étaient trop évidentes/innocentes pour être plus longtemps ignorées. Elles ont un gout de S(c)ylla et Sylla (voyez le topic Chair électrique), qui coincident sans vraiment coincider, me suis-je dit.
Relire aujourd'hui les anciens topics équivalait certes à relire le passé ( citation @ Lapalisse.Garp) mais le faire avec un oeil "neuf", un oeil appartenant au présent, entrainait un sens différent même si les mots restaient les mêmes, deuxième constatation(en réalité la première, celle qui m'avait conduit à semer mes cailloux).
Attention à ne pas créer un paradoxe temporel, a écrit le-theope (ou page98). Troisième indice.
Le compte était bon.
Alors j'ai rebondi de "différance" en "journal du latin" puis "plé", "souv-mourant et-venir", "à ce coin"(coucou page98 !), "dédale, dédale dallé, dédale armant, dé d'ale", "un f(ils)eu pour déchi(ff)rer la nuit" etc..."
Vous est-il arrivé de tendre la main en direction d'un objet sans le regarder et de ne pas le trouver alors qu'il n'a pas changé de place, votre main le ratant de quelques centimètres?
C'est cet infime décalage qui n'existe pas et pourtant vient d'exister qui m'a fait froncer les sourcils.
Rien de nouveau, me direz-vous (et vous aurez raison), puisque cela fait des siècles que l'on sait que tout commença par un couloir aux dimensions changeantes.
Précisément.
Le couloir, les êtres, les mots, leur place dans la page, tout apparait décalé dans la MDF. Progressivement mais inéluctablement décalé.
Ce qui m'a ramené à "Non sum qualis eram", Menard et Derrida : "Espaçons"
Tout est à la même place mais tout à bougé. Le sens en a été modifié. Espaçé.
Un reflet dans un miroir qui aurait un temps de retard, ou d'avance, en somme.
Ou un point suivant le fil d'un tourbillon-escargot-@ qui repasse par son origine, la frole à chaque enroulement(déroulement?) sans jamais la toucher.
La flèche de Zénon appliquée à l'enroulement du temps, serais-je tenté de dire (qui sait si je ne l'ai pas déjà dit, d'ailleurs).
Plus clairement, l'eau qui tourbillonne avant de disparaitre au fond de la baignoire...ou des toilettes (à vous de choisir). Que disait Claro ? On se cogne d'abord dans le noir en cherchant la porte des toilettes ?
Bref, la sortie par le centre, plus rapide à mesure que les cercles s'étrécissent.
Il ne nous resterait alors plus (ainsi qu'il a été mentionné quelque part sur ce forum) qu'à passer un fil dans la coquille de l'escargot ("Tout comme tu m'as traversé." dit JE page 535.) et...fuit illium ?
EXIT ?
(...)
M'est avis que nous touchons au but.
En croisant les doigts pour ne pas être en réalité que des Zénon de la MDF, de son forum.
Fermez la parent(èle)hèse.
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Fin de citation.
La suite sous peu.
Ils seront toujours les bienvenus dans cette résidence secondaire de la MDF.
Une fois n'est pas coutume, du moins pour un esprit g@rpien, nous allons opérer un retour-arrière.
Voici donc ce que j'avais posté le 2 février dernier sur le forum www.houseofleaves.com :
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Nash dans le topic Poemes Pelikan :
Cela ramène à l'idée de "spirale" (ou encore à l'escargot Pragien) qui marque une "évolution ou une involution" et que l'on peut aussi ramener à la symbolique de l'escalier qui sert de "liens entre les différents niveaux de personnalité".
Bref, l'ensemble converge vers l'idée d'une "initiation", imaginée "comme un acheminement, comme une descente dans la caverne où s'entassent les secrets auxquels on va être initié". L'initiation est souvent perçue comme une "renaissance" car il y a "mort de l'être inconscient et naissance d'un être responsable", d'où les multiples allusions à la mythologie nordique et aux symboles christiques (pélican, signature de P, rôles du 3 (jours séparant sa mort de sa résurrection), etc.).
En matière de préambule, ce post m'a paru intéressant à méditer.
Involution...relisez le post de Claro (page 3 de ce topic[coincidence ?]) au sujet du 3 sorti du néant(cela fait longtemps que pour brefs qu'ils soient je suis convaincu que les posts de ce dernier sont loin d'être innocents) : "involutée"...sic.
Ouvrez la parenthèse.
En cheminant hier vers le chapitre IX, j'ai croisé certaines "différances", vous vous en êtes aperçu.
De même que le jeu du petit poucet semeur de cailloux(fuck buttons?) remonteur de topic auquel je m'étais livré, elles étaient trop évidentes/innocentes pour être plus longtemps ignorées. Elles ont un gout de S(c)ylla et Sylla (voyez le topic Chair électrique), qui coincident sans vraiment coincider, me suis-je dit.
Relire aujourd'hui les anciens topics équivalait certes à relire le passé ( citation @ Lapalisse.Garp) mais le faire avec un oeil "neuf", un oeil appartenant au présent, entrainait un sens différent même si les mots restaient les mêmes, deuxième constatation(en réalité la première, celle qui m'avait conduit à semer mes cailloux).
Attention à ne pas créer un paradoxe temporel, a écrit le-theope (ou page98). Troisième indice.
Le compte était bon.
Alors j'ai rebondi de "différance" en "journal du latin" puis "plé", "souv-mourant et-venir", "à ce coin"(coucou page98 !), "dédale, dédale dallé, dédale armant, dé d'ale", "un f(ils)eu pour déchi(ff)rer la nuit" etc..."
Vous est-il arrivé de tendre la main en direction d'un objet sans le regarder et de ne pas le trouver alors qu'il n'a pas changé de place, votre main le ratant de quelques centimètres?
C'est cet infime décalage qui n'existe pas et pourtant vient d'exister qui m'a fait froncer les sourcils.
Rien de nouveau, me direz-vous (et vous aurez raison), puisque cela fait des siècles que l'on sait que tout commença par un couloir aux dimensions changeantes.
Précisément.
Le couloir, les êtres, les mots, leur place dans la page, tout apparait décalé dans la MDF. Progressivement mais inéluctablement décalé.
Ce qui m'a ramené à "Non sum qualis eram", Menard et Derrida : "Espaçons"
Tout est à la même place mais tout à bougé. Le sens en a été modifié. Espaçé.
Un reflet dans un miroir qui aurait un temps de retard, ou d'avance, en somme.
Ou un point suivant le fil d'un tourbillon-escargot-@ qui repasse par son origine, la frole à chaque enroulement(déroulement?) sans jamais la toucher.
La flèche de Zénon appliquée à l'enroulement du temps, serais-je tenté de dire (qui sait si je ne l'ai pas déjà dit, d'ailleurs).
Plus clairement, l'eau qui tourbillonne avant de disparaitre au fond de la baignoire...ou des toilettes (à vous de choisir). Que disait Claro ? On se cogne d'abord dans le noir en cherchant la porte des toilettes ?
Bref, la sortie par le centre, plus rapide à mesure que les cercles s'étrécissent.
Il ne nous resterait alors plus (ainsi qu'il a été mentionné quelque part sur ce forum) qu'à passer un fil dans la coquille de l'escargot ("Tout comme tu m'as traversé." dit JE page 535.) et...fuit illium ?
EXIT ?
(...)
M'est avis que nous touchons au but.
En croisant les doigts pour ne pas être en réalité que des Zénon de la MDF, de son forum.
Fermez la parent(èle)hèse.
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Fin de citation.
La suite sous peu.