On va commencer par rassurer tout le monde (du moins les rares qui lisent ce vieux blog même pas rapiécé, truffé de liens morts, à la mise en page chaotique, au design daté) : on ne jettera pas de notule par-dessus bord tous les jours.
Pourquoi ? demandent ceux du fond (de cale ?)
Avant tout par manque de (gros) temps qui approche (les congés, à l'inverse des diamants, ne sont pas éternels.)
Par envie, ensuite, de naviguer seul à bord, en maître, de Charybde en Scylla.
De se laisser porter par les flots.
Lire, dans tous les cas, m'isole. (je la note pour ma biographie, celle-là)
Bref, vous avez saisi.
Avant cela, aujourd'hui, savoureux moment fait de pois chiche ou cisse, dans un "chapitre" où tout ondule, phrases allant vers l'avant, puis l'arrière, tel le clapotis des vagues de l'attente sur le quai : et c'est bien de cela dont il est question.
Une mère et sa fille lavent le linge sale de leur fils/frère
"... Sasà Liconti, pour faire bref, qui des astres a chuté au désastre..."
qui, lui, attend un transbordement (dont on se prend à douter qu'il viendra) en exhibant une photo bien mystérieuse.
Bref,
"Tout un ensemble de choses, que d'un côté elles avaient peut-être dites, la mère et la fille, et d'un autre n'avaient peut-être pas l'intention de lui dire, du moins la mère, parce que la fille, elle en avait à moitié l'intention : "Cet ensemble de choses, il y a de quoi dire..."
À l'inverse du premier jour à bord, où les féminautes enchaînaient les phrases pour n'en faire qu'une, unies (voir notule précédente), ici, tout n'est qu'ondulation, vaguelettes qui s'échouent au bord d'un quai, puis repartent au gré de la marée (en somme).
"Oui, il était là, il est là : un homme dévasté, si vous le voyiez, et il faudrait que vous l'ayez connu avant pour vous en faire une idée."
Mais pourquoi chiche ou cisse ? demandent encore ceux du fond.
Parce que si l'on souhaite vérifier que vous êtes sicilien, on vous fera dire "pois chiche".
Chiche, vous êtes Français.
Sisse, vous êtes Sicilien.
À vous de découvrir la suite.
Avant de tourner la page du jour, et de reprendre un de ces quatre, on ne saurait que trop vous recommander de lire cet excellent article de La viduité.
Si après tout ça vous n'avez pas l'envie d'embarquer dans le voyage au long cours Horcynus Orca, c'est à n'y rien comprendre.
La suite sous peu