8 février 2003

L'idée et le nom de L'esc@rgot G@rpien proviennent de la lecture de La maison des feuilles de Mark Z Danielewski et des discussions/théories/tours/détours enflammés qui ont suivi sur les forums. Que soient remerciés MZD(à tout seigneur tout honneur), Claro, Sylla, Vonderbra, tr31z3, Nash, le_theope et son "double" page98, borges le notaire aux mérinos, ainsi que tous ceux dont j'ai oublié le nom, mais pas les recherches, hypothèses, conclusions, ég@rements.
Ils seront toujours les bienvenus dans cette résidence secondaire de la MDF.

Une fois n'est pas coutume, du moins pour un esprit g@rpien, nous allons opérer un retour-arrière.
Voici donc ce que j'avais posté le 2 février dernier sur le forum www.houseofleaves.com :
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Nash dans le topic Poemes Pelikan :
Cela ramène à l'idée de "spirale" (ou encore à l'escargot Pragien) qui marque une "évolution ou une involution" et que l'on peut aussi ramener à la symbolique de l'escalier qui sert de "liens entre les différents niveaux de personnalité".
Bref, l'ensemble converge vers l'idée d'une "initiation", imaginée "comme un acheminement, comme une descente dans la caverne où s'entassent les secrets auxquels on va être initié". L'initiation est souvent perçue comme une "renaissance" car il y a "mort de l'être inconscient et naissance d'un être responsable", d'où les multiples allusions à la mythologie nordique et aux symboles christiques (pélican, signature de P, rôles du 3 (jours séparant sa mort de sa résurrection), etc.).

En matière de préambule, ce post m'a paru intéressant à méditer.
Involution...relisez le post de Claro (page 3 de ce topic[coincidence ?]) au sujet du 3 sorti du néant(cela fait longtemps que pour brefs qu'ils soient je suis convaincu que les posts de ce dernier sont loin d'être innocents) : "involutée"...sic.

Ouvrez la parenthèse.

En cheminant hier vers le chapitre IX, j'ai croisé certaines "différances", vous vous en êtes aperçu.
De même que le jeu du petit poucet semeur de cailloux(fuck buttons?) remonteur de topic auquel je m'étais livré, elles étaient trop évidentes/innocentes pour être plus longtemps ignorées. Elles ont un gout de S(c)ylla et Sylla (voyez le topic Chair électrique), qui coincident sans vraiment coincider, me suis-je dit.

Relire aujourd'hui les anciens topics équivalait certes à relire le passé ( citation @ Lapalisse.Garp) mais le faire avec un oeil "neuf", un oeil appartenant au présent, entrainait un sens différent même si les mots restaient les mêmes, deuxième constatation(en réalité la première, celle qui m'avait conduit à semer mes cailloux).
Attention à ne pas créer un paradoxe temporel, a écrit le-theope (ou page98). Troisième indice.

Le compte était bon.

Alors j'ai rebondi de "différance" en "journal du latin" puis "plé", "souv-mourant et-venir", "à ce coin"(coucou page98 !), "dédale, dédale dallé, dédale armant, dé d'ale", "un f(ils)eu pour déchi(ff)rer la nuit" etc..."

Vous est-il arrivé de tendre la main en direction d'un objet sans le regarder et de ne pas le trouver alors qu'il n'a pas changé de place, votre main le ratant de quelques centimètres?
C'est cet infime décalage qui n'existe pas et pourtant vient d'exister qui m'a fait froncer les sourcils.

Rien de nouveau, me direz-vous (et vous aurez raison), puisque cela fait des siècles que l'on sait que tout commença par un couloir aux dimensions changeantes.

Précisément.

Le couloir, les êtres, les mots, leur place dans la page, tout apparait décalé dans la MDF. Progressivement mais inéluctablement décalé.
Ce qui m'a ramené à "Non sum qualis eram", Menard et Derrida : "Espaçons"
Tout est à la même place mais tout à bougé. Le sens en a été modifié. Espaçé.
Un reflet dans un miroir qui aurait un temps de retard, ou d'avance, en somme.
Ou un point suivant le fil d'un tourbillon-escargot-@ qui repasse par son origine, la frole à chaque enroulement(déroulement?) sans jamais la toucher.
La flèche de Zénon appliquée à l'enroulement du temps, serais-je tenté de dire (qui sait si je ne l'ai pas déjà dit, d'ailleurs).
Plus clairement, l'eau qui tourbillonne avant de disparaitre au fond de la baignoire...ou des toilettes (à vous de choisir). Que disait Claro ? On se cogne d'abord dans le noir en cherchant la porte des toilettes ?
Bref, la sortie par le centre, plus rapide à mesure que les cercles s'étrécissent.

Il ne nous resterait alors plus (ainsi qu'il a été mentionné quelque part sur ce forum) qu'à passer un fil dans la coquille de l'escargot ("Tout comme tu m'as traversé." dit JE page 535.) et...fuit illium ?

EXIT ?
(...)
M'est avis que nous touchons au but.

En croisant les doigts pour ne pas être en réalité que des Zénon de la MDF, de son forum.

Fermez la parent(èle)hèse.
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Fin de citation.

La suite sous peu.

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