12 octobre 2009

On se lève tous pour L'une et l'autre

Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents sortis ici ou là, “L’une et l’autre”, écrit par Maddy Duchesne et ma (petite) complicité est enfin disponible.
Après un an de boulot (c'est pas rien).

Bien.

Très bien, même.

Un petit résumé en guise d'apéritif ?...




… vous le trouverez du côté de chez ma “complice”.

Et puis, s’il vous prend l’envie d’en savoir davantage — avant de le commander (soyons fou) — vous trouverez aussi un extrait, toujours chez Maddy

Mais pas que.

Google Livres a eu la gentillesse (sic) de mettre quelques pages à votre disposition.

Sans souhaiter orienter votre effeuillage, jetez tout de même un oeil ici.

Puis, afin de savoir qui est coupable de quoi, dans L’une et l’autre, voyez donc la table des matières (il y en a, de la matière).

Ensuite, à vous de voir…mais nous vous remercions énormément (ceci dit sans vouloir forcer la mimine à qui que ce soit).

Bonnes lectures !

C’est tout le mal que nous vous souhaitons.

La suite sous peu.

14 septembre 2009

En sommeil paradoxal


Vous l'avez tous compris, l'esc@rgot est en sommeil.
Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne remue plus.
Oui, même en dormant.
Regardez de temps en temps le bandeau à droite, là, un peu plus bas...




Celui avec des couvertures de livres.
Vous n'avez rien remarqué ?
Il s'alimente tout seul (ou presque).
Ce sont les lectures en cours et/ou récentes.
Et, qui sait, peut-être vous donneront-elles des idées ?
C'est tout le mal qu'on vous souhaite.
Pour le reste, deux adresses à retenir (si ce n'est déjà fait) :
Le FRIC-FRAC CLUB (v 2.0)
et
L'@ROBASE STR@TEGIQUE.

La suite sous peu (c'est là-bas)

7 septembre 2009

Demain, c'est aujourd'hui

Hier, c'était prévu pour demain



Aujourd'hui, nous sommes demain !
Et c'est ouvert !
Pour t'y rendre, clique sur la photo, ami lecteur !

6 septembre 2009

Heure du décès : 07:09:09

-- On continue à le ranimer ?
-- Non, il est déjà froid.
-- Heure du décès...
-- Mon café, crétin. Allez m'en chercher un autre.
-- D'esc@rgot ?
-- De café. Pour l'esc@rgot, il n'y a plus rien à faire.
-- Vous êtes sûr ?
-- Vous êtes Chef ?
-- Non, mais il n'a pas l'air, comment dire, House, complètement mort.
-- Je ne termine jamais mon café, ça doit être ça.
-- L'esc@rgot, House. Sa coquille est vide mais il gigote encore...






-- Coïncidence.
-- Que venez-vous de dire ?
-- Café ?
-- Non. Après.
-- Coïncidence ? S'agirait-il d'un mot interdit ?
-- Son tracé, House...

-- Plat. Pas de quoi en faire un.

-- Non, il semble...repartir.
-- Ah oui ? Et où ça ?
-- Ici. Enfin... Là, aussi, House.
-- Vous voulez dire...en deux endroits différents ?
-- Ce n'est pas le plus surprenant, regardez.
-- Nom de...

-- Le 07 09 il bat sur
mais aussi sur l'@robase str@tégique
-- Impossible.
-- Et pourtant... il tourne, House.
-- Quoi donc ?

-- La page.
-- Sacrée page, quand même.
-- Six ans, pour être précis, House.
-- C'est pas rien.



Merci @ toutes & tous de votre fidélité passée....

et à venir.

La suite...demain.

5 septembre 2009

Bref : hideux, ou pas ?


Annoncé pour le 25 septembre 2009 (mais pas forcément dans notre hexagone)



Brefs entretiens avec des hommes hideux, un film d'après le recueil de David Foster Wallace. A voir ou pas ? Là est la question.
Et pour tenter de trancher, voici le trailer.


Une chose est sûre, commencez donc par le lire.
La suite sous peu.

1 septembre 2009

Compte à rebours

Tout n'est pas encore prêt.
On entend le bruit de l'aspirateur.
Mais aussi des courses effrénées, des cris, des rires, des vocalises.
Des gorges nouées.
Parfois.
Souvent.
En raison de points d'interrogation, de questions quasi existentielles.
Et du trac, aussi.
Qui n'en finit pas de ne pas cesser de se hisser haut, propulsé par une adrénaline en ébullition.
Pourquoi ?




Parce que
le compte à rebours a commencé !
sur www .fricfracclub.com.
La suite sous peu...

22 août 2009

Là est la question

La rentrée approche, ce n'est pas un scop.
Avec elle, comme un gamin angoissé à l'idée de changer de classe : une question.
Dois-je, à l'instar de certain Bruyant voisin
http://labruyantissime.blogspot.com/ restreindre la coquille de
l'esc@rgot à tout ce qui n'est ni de près ni de loin littérature ?
Cela supose, bien entendu, que les post it d'ici sur quelques bouquins
soient à la hauteur, puissent trouver leur place dans quelque recoin
bien planqué de ce qui s'annonce comme non seulement de haut niveau
mais aussi capable de générer des débats, de l'interactivité
(nomdidiou !) et plein d'autres trucs tellement achte chouettes que je
m'en rencoquille d'avance.
Sans rien dire de la discipline au masque de fer que cela implique ;
en un mot : rythme.
De lecture.
De digestion.
De régurgitation.
Pas évident évident, surtout pour un g@stéropode, qui plus est
monomaniaque des coïncidences.
Donc : quid du FFC2 et de l'esc@rgot g@rpien ?
D'autant plus que le temps, voyez-vous, entre lectures, relectures,
ratures @robasiques lorgnant vers la fiction, le temps...
Le temps...
Oui, on va attendre et voir, comme on dit en breton.
Et puis on avisera.
Après tout, fin aout début septembre, ce n'est pas si loin.
On va quand même se ronger un ongle ou deux en attendant
l'inauguration du FFC2 :www.fricfracclub.com

La suite sous peu.

PS : merci d'excuser les coquilles qui pourraient émailler ce petit
mot de même que l'absence d'image ; il a été envoyé par mail (blogger
ayant changé, mais pas mon mobile, impossible de poster par les moyens
habituels. Mille excuses.

12 août 2009

Thomas Pynchon - Inherent Vice : sans les palmiers, les pages

En été, il arrive que certains, sur la plage, s'adonnent au jeu des diiférences qui meuble tel ou tel magazine.
Je vous propose le même jeu idiot avec Inherent Vice de Thomas Pynchon.
Version The Penguin Press (USA) vs Jonathan Cape (UK) -tous deux ici-là, sur votre gauche.
A priori identiques ?



La photo qui suit prouve que la version Penguin(à droite) semble nettement plus psychédélique que la version Cape.










La tranche le prouve également :














Lorsqu'on passe aux 4e de couv, une surprise : Cape aime les palmiers, pas Penguin.





Les voici, de plus près.



Mais ça ne s'arrête pas là.
La version UK comporte un rabat tristounet, à mon goût, mais une portion de texte supplémentaire [vous trouverez où se trouve quelle édition en regardant les clichés suivants]






Mais soyez rassurés, même sans les palmiers, ou sous les palmiers, les pages restent identiques.
* ouf *
La suite sous peu.

10 août 2009

Thierry Jonquet

On aurait bien aimé que la série des R.I.P prenne aussi des vacances.
Malheureusement, je viens de l'apprendre : Thierry Jonquet, une page se tourne...
...malgré un titre pareil.
Franchement, il faut que ça cesse.

6 août 2009

En(dé)chainements de coïncidences#2

Entre deux groovy et autres surfeurs inherentvicés, un rapide petit mot au sujet de la maladie chronique dont je souffre depuis maintenant plus de sept ans.
Certains en ont fait des gorges chaudes (j'ai les noms).
Je passe par des périodes de rémission, pour mieux rechuter ensuite.
Depuis peu (très peu), en réalité, je me croyais enfin guéri.
En effet, la dernière attaque de ce virus viral virulent datant du printemps, du




21 juin, pour être précis, je me croyais à l'abri.
Jusqu'à ce que je lise Recels, de Alain-Paul Mallard, puis Et que morts s'ensuivent, de Marc Villemain. (D'ailleurs, comme le laisse clairement -- sic -- comprendre la phrase précédente, j'ai commencé par le second ; c'est logique...)

(merci à Bartleby pour les conseils de lecture, ceci dit en passant)
Parce qu'après ce qui m'avait frappé en juin :
Golden Gate : roman en vers : poésie : sonnets
L'Ombre en fuite : le personnage qui contacte l'artiste pour venir aider les programmeurs à dessiner est un ancien...poète. Qui rédigeait des sonnets. L'équipe qui travaille dans la Caverne bosse sur le virtuel cherchant à reproduire le réel.
Les Falsificateurs : falsifient le réel, on l'a déjà dit.
La proie des âmes : le(s) personnage(s) principal(aux) souffre de troubles de la personnalité. Sa tête (qu'il appelle... la maison - tiens donc... Titre original : Set this House in Order) abrite plusieurs âmes : il est recruté par une jeune femme créant une entreprise...de réalité virtuelle. Dans un entrepôt que son équipe appelle... L'Usine, ils élaborent un système de réalité virtuelle dont... le graphisme a besoin d'être amélioré.
Je vous laisse imaginer ma tête.
Je sais, ça ne s'arrange pas. Set my house in order !
Voici ce que je trouve dans Et que morts s'ensuivent :
Elle le sait, désormais : un otage, ça ne pense pas, ça fait le décompte. Le décompte des jours passés d'abord, parce que nous sommes ainsi faits, parce que même jetés là, sur le lino sale et paysan d'un meublé du bout du monde, nous ne pouvons nous empêcher de penser que s'il y a un tunnel, alors il y a une sortie, un horizon, une rédemption ; au début on fait le plein de lumière et de souvenirs heureux : images instinctives, comme remontées aux abords d'une surface que l'on croyait pure (...) Puis, plus tard, peu à peu, par un étrange renversement des règles élémentaires de la physique de l'espace et du temps, et alors même que nous n'avons pas bougé d'un iota, que nous sommes toujours celés là, inatteignables, inaudibles, invisibles, seuls, alors même que le ciel continuer de se jouer des feuillages et des ombres, qu'il se fait plus massif et plus impérial, et plus inébranlable, d'un coup la lumière ne semble plus pouvoir nous atteindre, comme si quelqu'un avait posé un calque noir sur une ampoule incandescente - comme une grâce qui se refuse. Et vient le décompte des autres jours, ceux qui restent et ceux qui fuient, et ce décompte-là se nourrit à une source dont notre chair panique [...]


Comment, mais comment ne pas penser à L'Ombre en fuite, de Richard Powers ? Bondedla ! Une coïncidence ! Une de plus, je ne suis donc pas guéri...
Qu'à cela ne tienne, je suis ensuite passé à Recels.
Me disant : ce n'est rien, ça va passer, c'est en train de te passer, ça passe, c'est passé.
Croyez-le, tiens !
Voici sur quoi je suis tombé (ou plutôt ce qui m'est tombé sur le coin de la coquille), page 118 :

DANS UN PAYS EN FLAMMES
Des inconnus frappent à leur porte et cherchent à leur vendre les cadavres de leurs parents. Ils ne demandent pas beaucoup, mais il faut se décider vite... (Ils sont enveloppés dans une bâche, dans la partie arrière de la camionnette, qui est garée à deux rues de là.)


Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne : bonjour le remords, le retour vers Daniel Sada, dont je n'ai toujours pas terminé la lecture.
Coïncidence again ou rappel à l'ordre ?
La suite (sous peu) le dira.
Mais après Inherent Vice de Thomas Pynchon.



5 août 2009

Thomas Pynchon - Inherent Vice : sous le (petit) pavé, les pages

À partir de là-maintenant-aujourd'hui, je n'y suis pour personne.
J'ai UNE bonne raison : sous le (petit) pavé, les pages.


La suite sous peu.

4 août 2009

Thomas Pynchon - Inherent Vice : pour patienter

Pendant que certains postent des articles particulièrement intéressants, le pov lecteur frenchie, dont la copie est "shipping" se console comme il peut, on l'a déjà dit.
Donc, pour ceux qui auraient



la flemme de cliquer sur le lien du précédent post-it du jour, on se la refait en direct(sic) live :


Et vous me direz si, d'après vous, la voix off est celle de Pynchon or not.
Have fun (si l'on peut dire)
La suite sous peu

Thomas Pynchon - Inherent Vice : today's report

Aujourd hui, sortie de Inherent Vice. Pour arroser ça, un cadeau déniché par Steven moore



Remember Pynchon's new novel goes on sale tomorrow. His publisher created a
cool promo video for it, which sounds like it is narrated by Pynchon
himself--or else Tommy Chong (from Cheech &).
http://booksellers.penguin.com/nf/Book/BookDisplay/0,,9781594202247,00.html

La suite sous peu.

3 août 2009

Fric-Frac Club latest news : bientôt la rentrée


On n'est pas encore parti en vacances qu'on se prend déjà à attendre la rentrée avec une impatience de Zebulon sous amphets.
Pas pour avoir un cartable neuf.
Encore que.
Parce que figurez-vous que, pendant que vous vous dorez la couenne, certains ont bossé comme des dingues (ils le sont, d'ailleurs) afin de vous présenter sous peu



Le Fric-Frac Club 2.0

Alors ? Heureux ?
(je tiens à préciser ici que je n'ai pu faire partie des Chums of the Club bosseurs - esc@rgot oblige & déboires informatiques divers & avariés, entre autres - et que je suis particulièrement fiers d'eux)
L'adresse à bookmarker au plus vite : www.fricfracclub.com
Allez, un cadeau bonus :

La suite sous peu.

28 juillet 2009

[Latest news#5] Thomas Pynchon - Inherent Vice : quelques critiques from UK


Pendant que certains attaquent (ou peut-être même terminent, à cette heure) la lecture de Inherent Vice (UK version), les premières critiques commencent à arriver.
Pour en faire le tour, rien de mieux que d'aller jeter un coup d'oeil du côté de Conversational Reading, de Scott Esposito.
Ce dernier nous livre quelques liens

...qui valent le détour.
Notamment de ce côté-ci.
Puis par là aussi.
Et pour changer, ici, on bave toujours.
La suite sous peu, bon sang !

27 juillet 2009

[Latest news#4]Thomas Pynchon - Inherent Vice : available


Je ne l'ai d'abord pas cru.
Trouvé dans une librairie.
L'édition britannique de chez Jonathan Cape.
Alors que tout le monde, oui, l'attendait pour le 6 août.
Incroyable et pourtant.
Et pourtant.
Il le lit.
Et le prouve.







Sur son blog, l'ami Marcel...
Et en image.
On en bave comme jamais.
Maintenant : à l'assaut, les braves !
La suite sous peu.

Édition spéciale iPhone, iPod & autres


Bien.

Maintenant que j’ai toute votre attention, on va expliquer.

Les possesseurs d’iPhone, iPod, entre autres, trouveront au bout du lien qui va suivre, non seulement le recueil Kaléidoscope mais aussi

d’autres nouvelles au format epub.

À lire à l’œil. En cliquant ici.

Avec Stanza (à télécharger) ou tout autre lecteur nomade acceptant les fichiers epub.

Si d’autres formats vous intéressent, n’hésitez pas à laisser un commentaire : il doit y avoir moyen de moyenner.

Have fun, les iPhonautes lecteurs !

La suite sous peu.

16 juillet 2009

Le marché de l'été#2 - ça bouge !

Ce marché de l'été#2 est spécialement spécial [sic]
Parce qu'il bouge.
Me semble moins flou que les photos.
Et qu'il n'y a pas de mal à faire du bien aux copines & aux copains.
Ainsi qu'à soi-même.





La suite sous peu.

15 juillet 2009

David Foster Wallace : Infinite Summer (sorry for being late)





the challenge

Join endurance bibliophiles from around the world in reading Infinite Jest over the summer of 2009, June 21st to September 22nd. A thousand pages1 ÷ 92 days = 75 pages a week. No sweat.

1. Plus endnotesa.
a. A lot of them.

C'est par ici que ça se passe.

(Thanks to the unknown Queen)

La suite sous peu.


11 juillet 2009

Fabrice Colin : Les étranges sœurs Wilcox [1 - Les vampires de Londres]

Ce n'est certes pas la première fois que l'on parle ici-là de Fabrice Colin.
Rien de surprenant à cela : cet homme est une véritable machine à écrire.
La preuve ?
Après Le premier tome de La saga Mendelson, dont le second volume est déjà dans les tuyaux [d'où il sortira en novembre], voici que s'annonce une nouvelle trilogie :
Les étranges sœurs Wilcox.
Chez Gallimard jeunesse.
Date de sortie annoncée : 1er septembre.
Morceau de pitch (même sous la torture, je n'en dirai pas davantage) : deux jeunes filles vampires dans l’Angleterre de Jack l’éventreur.
Nota : a priori classique comme thème, je peux toutefois vous garantir que le mythe du vampire est revisité et que Les soeurs Wilcox ont de sacrés invités de prestige.
Scoop : la couv.

Curiosité : d'ores et déjà annoncé parmi pléthore de librairies en ligne sous le titre (peu parlant, au demeurant) de : Perdues dans la nuit.
On l'a déjà dit ailleurs, mais on préfère nettement "Les vampires de Londres".
Donc, à toutes celles et ceux déjà occupés à bouillir dans l'autocuiseuse des bouchons bisonpafutés ou à griller ensteackés sur les plages : n'oubliez pas de revenir AVANT les embouteillages afin d'être chez votre libraire favori le 1er septembre.
Dès l'aube.
Vos jeunes adultes vous diront merci.
Élémentaire, mon cher Watson.

La suite sous peu.

10 juillet 2009

Le marché de l'été (mais pas les soldes)

En attendant mi aout [le départ], et fin aout [la rentrée -- littéraire, spécialité culinaire franco française], le quidam lecteur futur vacancier prépare ses bagages.
Fait ses menues emplettes.
Mais pas les soldes. [quel est le macho qui vient d'ajouter "lui !", dans l'assistance ?]
Même si sa pile de "à lire" est loin, très loin d'avoir entrepris le régime amaigrissant conseillé par n'importe quelle chaîne à nos chères compagnes afin qu'elles n'aient pas à rougir de leurs rondeurs sur les plages, ou dans les bouchons [on profitera de l'occasion pour signaler à la gent masculine que "plaquette de chocolat" ne signifie pas se bourrer de marmottes emballeuses -- tout le monde suit ? -- sous peine de devoir se soumettre aux mêmes Voulevalébien que la gent féminine, pas pour la plage, mais afin de pouvoir atteindre le volant sans avoir à reculer le siège ; fermons la parenthèse crochetée plus haut].
Donc donc donc.
On a craqué.
Un peu.
Même pas honte.
Voilà le premier pâté de pages à empaqueter pour l'été.
En passant, surtout, surtout n'oubliez pas Tempêtes et cadavres, aux éditions Volpilière, bouquin de g@re, de pl@ge, de mont@gne par excellence - 10 Euros pour 7 potes (le premier qui me dit que ça fait pas cher le pote, je le mords) - merci pour nous - ni Cyclocosmia II.

Petite précision au sujet de Ulysse (j'entends déjà les sirènes : comment ? Tu ne l'as pas encore lu, g@stéropode ?) : si. Mais là, j'ai la ferme intention de me frotter à la nouvelle traduction.
Pour le plaisir.
En passant : merci à Bartleby et Manu (alias Petit Beurre, alias Sarko, alias H.A.N.T.E) et, last but not least, Fausto (alias Le Chef, El Jefe) pour leurs conseils à viser.

La suite sous peu.

27 juin 2009

Thomas Pynchon - Inherent Vice, The Movie ?


Thomas Pynchon - Inherent Vice, The Movie ?

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L'article de Publishers weekly :

Page to Screen: Thomas Pynchon on Film? and David Ellis's Newest Thriller

By Rachel Deahl -- Publishers Weekly, 6/25/2009 7:40:00 AM

This week in Page to Screen—PW's weekly column tracking film rights circulating and sold in Hollywood—CAA shops the new Thomas Pynchon, and Stephen Moore takes out an Edgar winner's newest thriller.

After something of a lull in Hollywood, with fewer book manuscripts circulating around town—it could have been a post-BEA malaise or the unshaky afterglow of the William Morris-Endeavor merger—a number of books started making the rounds this week. Though a rep from CAA would not comment about it, we hear Bob Bookman at the agency is shopping the film rights to Thomas Pynchon's August-dropping new novel from Penguin, Inherent Vice. The notoriously reclusive Pynchon, whose biggest flirtation with Hollywood was his pixelated cameo in The Simpsons (complete with bag-over-head), has never had any of his complex postmodern prose turned into a film, so who knows what the fate of Vice will be in Tinseltown. The book, which bloggers started chattering about back in November after some outlets, like the L.A. Times, got hold of Penguin's digital jacket copy, is promised to be leaner and less weighty than some of Pynchon's previous efforts. (It's less than 400 pages, which is something for Pynchon, who's penned 1,000-plus-page tomes.) About a billionaire land developer in late '60s L.A., per Penguin, the novel might be the author's least serious. As Wired noted: "Inherent Vice sounds less like the fractal paranoia of Gravity’s Rainbow and more like the deranged sunshine noir of The Big Lebowski." Certainly Lebowski might sit better with execs than Gravity's Rainbow, right?

Another book making the rounds is David Ellis's Hidden Man. Stephen Moore at Paul Kohner is shopping the film rights to the book, which Susanna Einstein at LJK sold to Putnam in June 2008—the book pubs in August. The first in a new series featuring a Midwestern everyman attorney, Jason Kolarich, Hidden Man spins around Kolarich being hired by a third party to get one of his childhood friends off the hook for a 30-year-old murder. Ellis, a Chicago lawyer who won an Edgar for his first novel, the 2002 Line of Vision, is a new client for Moore, who said after just taking out the manuscript that he's got "serious" interest from two producers, both of whom are looking to attach a screenwriter to the project.

La suite sous peu.

Le lecteur schizofriend#2

Deux pence, pensa Souris. Deux pennies. Était-ce assez pour envoyer un courrier depuis l'Angleterre en Amérique ? Elle en doutait fort, et ses doutes ravivèrent un vieux souvenir, un jour qu'elle était chez Bartleby, avec sa mère. Bartleby, c'était la papèterie qui vendait de petits articles de bureau, mais aussi des timbres et des pièces pour collectionneurs. Il devait être possible d'y acheter des timbres étrangers, déjà oblitérés... ou même de les voler, se dit Souris.


Matt Ruff -- La proie des âmes [p. 226]


La suite sous peu.

21 juin 2009

En(dé)chainement de coïncidences

Ça ne s'arrange pas.
Quoi donc ?
Ce qui, certains jours, fait douter de la rationalité des choses.
Créer son propre parcours littéraire, a dit un de mes camarades du Club -- ou quelque chose d'approchant.
Avant d'expliquer davantage, une parenthèse.

Dans les cuisines du Fric-Frac Club, nous avions évoqué, un temps, la littérature d'entreprise. Certains titres avaient circulé, fallait-il faire quelque chose de tout ça, qui s'y collerait, la tambouille habituelle et ô combien agréable (les Chums : j'ai paumé mes identifiants, la porte de la cuisine est fermée pour moi. Quelqu'un peut-il faire quelque chose ? Merci)
Tout ça pour dire que : Antoine Bello a gagné le combat par abandon.
Je n'irai pas plus loin que la page 50 de ses "falsificateurs". Pourtant l'idée de Consortium de Falsification du Réel pouvait passer pour intéressante. Sauf que : j'ai vraiment, mais alors vraiment eu l'impression de lire une mauvaise, très mauvaise traduction. Or le bouquin n'est pas traduit. Ça situe...
Fin de la parenthèse.

Donc, ces jours derniers, mon propre parcours littéraire a rebondi de Golden Gate à L'Ombre en fuite puis (à la tentative) aux Falsificateurs, pour aboutir, aujourd'hui même à La proie des âmes, de Matt Ruff.
Et alors ?
Coïncidences.
A priori, on me rétorquera : mais que peuvent donc bien avoir en commun ces quatre bouquins, nondedla & saprelotte ?




Trois fois rien, mais suffisamment pour qu'un esc@rgot se demande s'il ne vire pas (sur la jante) jobastre.
On explique ?
On.
Golden Gate : roman en vers : poésie : sonnets
L'Ombre en fuite : le personnage qui contacte l'artiste pour venir aider les programmeurs à dessiner est un ancien...poète. Qui rédigeait des sonnets. L'équipe qui travaille dans la Caverne bosse sur le virtuel cherchant à reproduire le réel.
Les Falsificateurs : falsifient le réel, on l'a déjà dit.
La proie des âmes : le(s) personnage(s) principal(aux) souffre de troubles de la personnalité. Sa tête (qu'il appelle... la maison - tiens donc... Titre original : Set this House in Order) abrite plusieurs âmes : il est recruté par une jeune femme créant une entreprise...de réalité virtuelle. Dans un entrepôt que son équipe appelle... L'Usine, ils élaborent un système de réalité virtuelle dont... le graphisme a besoin d'être amélioré.
Je vous laisse imaginer ma tête.
Je sais, ça ne s'arrange pas. Set my house in order !
J'avais prévenu.

La suite sous peu.

20 juin 2009

Tempêtes et cadavres : la sortie officielle


On en avait déjà parlé.



Cette fois-ci, ça y est : Tempêtes et cadavres est disponible auprès des éditions Volpilière.
Preuves à l'appui.



(clichés de la présentation à la presse, laquelle, soufflée de tant de talents réunis, en a tremblé au point de rater les photos)

Les premières commandes ont été expédiées.
Dépêchez-vous : premiers arrivés, premiers servis.
Merci pour la bande des sept.

18 juin 2009

Fabrice Colin - La Saga Mendelson, t.1 - Les Éxilés

Fabrice Colin - La Saga Mendelson, t.1 - Les Éxilés
Vidéo envoyée par EditionsduSeuil

Le destin d’une lignée juive tout au long du XXe siècle.

Une chronique familiale échevelée avec son cortège de passions, de secrets, de déchirures et de rencontres…

1895-1929. D’Odessa à Hollywood en passant par Vienne et New York, les premiers troubles du XXe siècle contraignent la famille Mendelson à l’exil.

Isaac Mendelson est horloger. Avec sa femme Batsheva et ses deux enfants David et Leah, ils mènent une existence paisible à Odessa. Mais en 1905 éclate la mutinerie du Potemkine, bientôt suivie d’un terrible pogrom. Isaac et les siens n’échappent que de justesse à la mort. Dès lors, ils n’ont d’autres recours que de prendre la route pour rejoindre Vienne…

À travers les témoignages, les journaux intimes et les photos retrouvées dans les archives des Mendelson, Fabrice Colin raconte le destin d’une famille exceptionnelle.

« Insensibles à la tristesse sont les Mendelson, toujours tournés vers l’avenir et prêts à se lancer tête baissée dans le tourbillon de l’Histoire. »

17 juin 2009

[récl@me]Page28


Dans l'univers impitoyable des litblogs, ou booksblogs, ou je ne sais plus comment les appeler -- et après tout, est-ce que l'étiquette que l'on peut leur donner a une quelconque importance, hein, je vous le demande ? -- dans cet univers impitoyable donc, autant que surpeuplé, il arrive que l'on tombe par hasard, ou presque, sur un ilôt de fraicheur et de spontanéité. Le petit grain de folie qui fait tant défaut dans (voir le début de ce papier).
Alors, on sourit, aux anges.
Surtout quand on y parle d'un certain Kaléidoscope d'un incertain g@rp (là, on est surpris : ce recueil affiche tout de même plus de trois ans au compteur -- bientôt le contrôle technique -- et qu'il plaise encore est, oui, surprenant, mais, avouons-le, bien agréable)
Alors, vite vite vite, on cliquonlit, et on farfouille ensuite dans tous les coins.
Sans omettre de retenir le titre de ce coin de verdure : Page 28.
Et pour ceux qui n'ont pas ou plus de tête, les favoris, ça n'est pas pour rien que quelqu'un s'est cassé la sienne a les inventer.
Page 28.
Il y en a pour tous les goûts.
De Vian à g@rp en passant par Claro, en bifurquant par Pennac, Tatiana de Rosnay sans oublier le crochet par Douglas Kennedy.
Et tant d'autres.
Et c'est alimenté vitesse grand V.
Par une lectrice aux goûts éclectliques d'une curiosité électrique.
Et on aime ça.

16 juin 2009

Richard Powers - L'Ombre en fuite : faites le(s) mur(s) !

Fausto est loin d’avoir tort lorsqu'il écrit sur Tabula Rasa :






on a attiré mon attention, ces derniers jours, sur quelques posts de divers
blogs qui, selon moi, ne rendent pas justice au livre. Powers est un des grands
américains, un auteur difficile et "L'ombre en fuite" est probablement l'un de
ses textes les plus durs. Le succès français de "La chambre aux échos" et de "Le
temps où nous chantions" est mérité, réjouissant. J'ai tout de même l'impression qu'il a causé une erreur de perception qu'on est en train de payer aujourd'hui : l'image de Powers en France ne correspond pas à la réalité de son œuvre. C'est sans doute pour ça que l'attachée de presse du Cherche-midi a ciblé pour sa campagne des blogs qui ne me semblent pas les plus appropriés pour promouvoir un tel roman.






Deux erreurs qui ont en effet conduit Jean-Yves Pellegrin lui-même (le traducteur) à rectifier ce que je serais tenté de qualifier d’erreur de perspective, notamment par le commentaire suivant, posté sur un de ces blogs :





L'Ombre en fuite est le septième roman de Powers (paru donc juste avant Le Temps où nous chantions). Je ne pense pas que la différence de tonalité entre ces deux titres soit attribuable à une évolution de l'auteur, mais plutôt à la structure générale de l'œuvre qui se répartit de manière assez rigoureuse de part et d'autre d'une frontière tracée entre les titres pairs et les titres impairs. En ce sens, L'Ombre en fuite appartient à la "famille" des Trois Fermiers s'en vont au bal (n°1) et de La Chambre aux échos (n°9), textes dont l'écriture se veut plus expérimentale, là où les autres sont plus conventionnels. Je comprends que certains soient un peu rebutés par la langue technique de l'informatique (idiome natal de Powers, que l'on retrouve encore dans deux de ses plus grands romans), mais je ne crois pas qu'il faille s'arrêter à cet obstacle. D'abord, parce qu'il n'est pas vraiment utile de saisir les tenants et aboutissants des aspects techniques de la réalité virtuelle pour suivre le récit ; ensuite, parce que ce jargon opaque auquel nous nous heurtons est, dans le texte, l'analogue des murs auxquels se cognent les personnages. L'écriture dissout ce mur-là en transformant le langage aride de l'informatique en une langue poétique riche d'images insolites (pourvu qu'on ouvre les yeux et les oreilles), un espace d'invention artistique très voisin de celui de la Caverne. En ce sens, l'écriture accomplit le même tour de force que la mémoire et l'imagination de Taimur Martin : elle fait tomber des murs. Cette idée est à mettre en rapport avec l'usage abondant de la métaphore dans le roman. Ce trope est en effet l'outil principal d'un décloisonnement des catégories instaurées par le langage, premier artisan des murs qui nous emprisonnent. C'est en tout cas ainsi que j'ai compris le texte, et c'est dans ce sens que j'ai essayé de le traduire. Bonne lecture à tous. Vous verrez, à la fin, ça vaut vraiment le coup.











Ça le vaut, et c’est justement pour cela que l’on frémit à l’idée que si L’Ombre en fuite figure parmi les meilleures ventes de certaines librairies, il ne s’agit là que d’un reflet de « l’image Powers », consécutive au succès de ses trois premiers romans publiés dans l’hexagone. Croisons les doigts pour que L’Ombre en fuite n’ouvre pas une ligne de fuite (sic) que s’empresseraient de suivre trop de lecteurs déconcertés par le décalage entre la « réalité » du roman et « l’image » qu’ils avaient de l’œuvre de Powers ; il ne faudrait pas que le prochain en pâtisse.

Que reprochent-ils au roman ?
En substance : un début lent, des personnages flous (ont-ils pensé au flou artistique ?), des termes techniques (obscurs ?).
En apparence : c’est exact et c’est précisément, du moins à mon sens, ce qui fait mouche.
Le projet de réalité virtuelle que monte l’équipe de petits génies de l’informatique terrés au fin fond de la Caverne (rendre virtuellement réelles des œuvres d’art) se trouve dans une impasse (se heurte à un mur – voir le commentaire de Jean-Yves Pellegrin ci-dessus), une forme de paradoxe : ils savent/peuvent tout faire, sauf…dessiner. En d’autres termes : capables de tout recréer mais infoutus de créer. Ils tatonnent, piétinent, font appel à une artiste, progressent, changent de direction. Lentement. Pendant que la réalité, l’Histoire, elle, avance plus vite qu’eux (à ce sujet, voir aussi chez Fausto) – Histoire passant, entre autres, par la chute…du mur de Berlin.
Quant aux termes techniques, ils sont à prendre de la façon décrite par Jean-Yves Pellegrin – que je n’avais pas envisagée au cours de ma lecture, ceci pour deux raisons : certains d’entre eux m’étaient familiers et j’ai abordé les autres de la même façon que les mathématiques chez Pynchon – une petite musique de nuit.
Et à propos de musique, on retrouve dans L’Ombre en fuite les thèmes chers au Richard Powers que les francophones connaissent : photo, musique, histoire, temps, imagination (Or donc, à tous les rebutés : vous êtes ici en terrain connu), sans rien dire de la prose de Powers, proprement éblouissante, ni du soin apporté à la construction du récit…
Après tout, si.
On va en parler – même si, comme le note Fausto, il y a tant à dire – sans trop en dévoiler tant cela me parait constituer le point nodal du roman.
Enfermement : les programmeurs dans la Caverne, l’otage Taimur dans sa cellule, la maladie de Zimmerman, Van Gogh et sa chambre jaune.
Mais ce qui m’a le plus frappé – entre autres – ce sont les effets produits par de simples jeux typographiques (que l’on me pardonne si les termes ne sont pas exacts). Ainsi, les dialogues de l’équipe de la Caverne ne comportent aucun tiret, quel que soit celui qui parle : ils sont simplement en italiques. Il en résulte une impression de locuteurs omniscients dont les voix semblent perçues comme à travers un mur (comme quoi on y revient, ou on n’en sort pas), voire paraissent provenir de l’extérieur d’un caisson d’isolation sensoriel.
À l’opposé (encore que) le récit ayant trait à l’otage Taimur est abordé à la seconde personne du pluriel. Un « vous » plutôt qu’un « tu » - choix futé de Jean-Yves Pellegrin : opter pour le « tu » aurais peut-être trop confiné (sans jeu de mots) au « Noir » de Robert Coover : le lecteur devient le jouet d’une voix à laquelle il ne peut qu’obéir, qui lui décrit l’environnement dans lequel il se trouve, ses réactions.
L’effet est saisissant.
En résumé, et c’est d’ailleurs la réponse que j’ai donnée l’autre jour à quelqu’un qui me demandait ce que j’avais bien pu trouver à L’Ombre en fuite :
« la peinture, l’informatique, le réel et le virtuel, l’enfermement, la perméabilité des récits, quelques artifices typo pour les dialogues et l’usage du "vous" pour les parties de l’otage. Les magnifiques phrases de Powers, etc.»
Seul défaut à mon goût, le titre en français ; je lui préfère nettement l’original : Plowing the Dark.

Pour en terminer, il y a un point sur lequel je m’inscris en faux par rapport à Fausto :





« Sa lecture est une expérience exceptionnelle qui, pourtant, ne satisfait pas
autant que celle de « The echo maker ». Peut-être parce qu’il décrit ici un
monde fukuyamesque, inconnu de nous, vieux de près de vingt ans. »







Ce monde existe toujours, cher Chum of the Fric-Frac Club, un monde dans lequel la réalité rattrape la fiction.
Pour preuve :
La reconstitution (dont la laideur se passe de commentaire) du tableau La chambre à Arles de Van Gogh :






Et celle-ci, en VRML http://tecfa.unige.ch/staf/staf-j/claude/staf14/ex4/comment.html



La journée internationale des musées dans second life (mai 2008) http://www.be-virtual.ch/blog/?tag=second-life
ou the Tech Museum of Innovation : http://www.thetech.org/exhibits/

Et, plus récent et plus incroyable en matière de coïncidence :

http://www.picasso-aix2009.fr/parcours_multimedia.asp
Picasso. Métamorphoses. (5 janvier - 15 décembre 2009), parcours virtuel dans l'œuvre de Picasso
Un parcours virtuel visant à rendre l'œuvre de Picasso accessible à tous les publics sera mis en place du 5 janvier au 15 décembre 2009 sur les 400m² d’espaces du sous-sol du musée Granet. Intitulé Picasso. Métamorphoses., ce parcours interactif, à la fois didactique et ludique, permettra de donner des clés de lecture sur le processus de création de Picasso et sur l’influence exercée par Cézanne. Piloté par le musée, ce cheminement dans la vie et l'œuvre du peintre accueillera le public (scolaire ou « grand public ») en amont, pendant et après l’exposition.
Une vie passée à se réinventer...
Le parcours débute par une promenade dans une forêt de tiges interactives qui rythment les différentes années de la vie artistique de Picasso. Les projections d'œuvres témoignent de la profusion et de la diversité incroyable de sa production. Comment Picasso s’est engouffré dans la brèche ouverte par Cézanne… Des dispositifs multimédias mettent ensuite en scène les rapports entre les œuvres des deux artistes, et ce que Picasso doit à Cézanne, dans l’invention d’un nouvel espace-temps.
L’art de la métamorphose
Entrant dans l’espace des métamorphoses, le visiteur voit son image capturée et décomposée jusqu’à l’épure. Différents salons permettent de mieux saisir les lignes de force de la démarche de Picasso, sa façon de partir du réel pour le distordre, en changer à la fois la forme et le sens.

La suite sous peu.

9 juin 2009

[avant première] de la lecture pour les oreilles

En avant première mondiale (au moins) toute l'équipe de Audiocite.net est heureuse de vous offrir l'accès à deux pages qui ne seront officiellement ouvertes que vendredi prochain.
A noter que les liens permettant de télécharger ces deux audiobooks gratuits au format mp3, changeront d'adresse vendredi en fin de journée (question de stockage) ; les pages restant au même endroit.
Pour accéder à Faites passer et Légendes urbaines, il suffit de cliquer sur les couvertures.

Ne vous gênez surtout pas pour faire tourner : audiocite le mérite amplement.
Une équipe dynamique, sympathique, efficace pour un projet que l'on ne peut qu'encourager en applaudissant...des deux oreilles.
On avait déjà eu l'occasion d'en parler (voir le libellé Audiocite), c'est toujours un plaisir.

4 juin 2009

Les Éditions Volpilière causent dans le poste


Est-il besoin de le rappeler, les Éditions Volpilière publient Tempêtes et cadavres.
Mais pas que.
Aussi, pour en savoir davantage, il suffisait d'écouter l'interview d'Élisabeth Robert, le 2 juin dernier sur Fréquence Paris Plurielle.
Oui mais voilà, pour les distraits des oreilles, ou nantis d'un poste radio refusant catégoriquement de se capter toute station située au-delà d'Avignon, ou encore d'un PC Bigbrotherisé par les cornes fourchues d'un Webwasher interdisant l'accès à tout contenu audio diffusé en ligne (la bande passante, qu'ils disent, réservons la bande passante aux stricts échanges professionnels [ben voyons ! Et les powerpoint salaces de 3Mo, et les hoax qu'on forwarde à son voisin, c'est pro ?] donc, disais-je, pour tous ceux qui ont raté l'émission, FPP a généreusement offert l'enregistrement au format mp3.
Donc, que fait-on ?
On clique sur le logo de Volpilière, on télécharge et on ouvre grand ses pavillons acoustiques.
Un bon moment de fraîcheur, de rire, de coups de cœur et de passion, en l'honneur d'une jeune maison d'édition indépendante, donc à soutenir.
Plutôt deux fois qu'une.

La suite sous peu.

1 juin 2009

Prix du Livre Inter 2009

Prix du Livre Inter 2009
Vidéo envoyée par franceinter

Le Prix du Livre Inter a été décerné à Mathias Enard pour "Zone"

[latest news#3]Thomas Pynchon - Inherent Vice


Steven Moore l'avait annoncé il y a quelques jours : more to come.
Il vient de le faire : voici son "more to come" post lecture de Inherent Vice :

Just finished it, the most fun I've had reading a novel in ages. Pynchon-lite (like a psychedlicized Elmore Leonard novel), but still vintage Pynchon. Second half gets a little darker--occult intimations, legends of Lemuria, talk of invisible powers and "agencies of command and control"--but all wonderfully done. Except for lack of ukeleles. Bummer.


La suite sous peu.

31 mai 2009

[latest news#2] Thomas Pynchon - Inherent Vice : in UK


Histoire de baver un peu, voici ce que l'on trouve ici :

We have been contacted by a bookseller in the UK who received galleys of Inherent Vice about a week ago.


Here's the big-print lead on the back cover:



"He's back.... the most important and elusive writer of his generation returns with a magnificently crazy and compelling psychedelic yarn about the sixties, featuring new noir hero, private eye Doc Sportello"

We were sent the text of the first paragraph:

She came along the alley and up the back steps the way she always used to. Doc hadn't seen her for over a year. Nobody had. Back then it was always sandals, bottom half a flower-print bikini, faded Country Joe & the Fish t-shirt. Tonight she was all in flatland gear, hair a lot shorter than he remembered, looking just like she swore she'd never look.

'That you, Shasta?'

'Thinks he's hallucinating.'

'Just the new package I guess.'

They stood in the street light through the kitchen window there'd never been much point in putting curtains over and listened to the thumping of the surf from down the hill. Some nights, when the wind was right, you could hear the surf all over town.

'Need your help, Doc.'

'You know I have an office now? just like a day job and everything?'

'I looked in the phone book, almost went over there. But then I thought, better for everybody if this looks like a secret rendevous.'

Okay, nothing romantic tonight. Bummer. But it still might be a payin gig. 'Somebody's keepin' a close eye?'

'Just spent an hour on surface streets trying to make it look good.'

'How about a beer?' He went to the fridge, pulled two cans out of the case he kept inside, handed one to Shasta.

'There's this guy', she was saying.


On ne manquera pas de noter quelques différences avec le premier extrait apparu ici et ailleurs il y a peu :

La suite sous peu.


30 mai 2009

[latest news] Thomas Pynchon - Inherent Vice

Vient de tomber sur les téléscripteurs :
Quelques impressions de Steven Moore sur Inherent Vice
am reading the galleys now. . . funny as a Cheech and Chong movie, and with just as many dope references. . . very cleverly written, great Gaddisian dialogue. . . lots of 60s trivia, great fun for those of us "making the scene" back then. . . more when I finish. . .

More than ever...
La suite sous peu.

Cyclocosmia numéro 2 : le lancement officiel

>>>Le second numéro de CYCLOCOSMIA consacré à José Lezama Lima paraît mardi 9 juin 2009. Disponible dans les librairies strasbourgeoises à cette date, il sera placé dans la semaine à Paris, entre autre. Il est possible de le précommander directement à l'association (voir modalités) ou de le réserver chez votre libraire n'importe où en France, qui vous le fera parvenir.
On y trouve comme à chaque fois, des textes d'invention (nouvelles, proses poétiques) autour de thèmes, et un large dossier consacré à un auteur : l'extraordinaire cubain José Lezama Lima. Une vingtaine d'auteurs et d'artistes ont participé au numéro, on pourra découvrir le sommaire ici. Le numéro fait plus de 200 pages et est au prix de 22 euros.


>>>A l'occasion de la parution du numéro, Antonio Werli & plusieurs auteurs du numéro feront une présentation à la Librairie L'Arbre à Lettres Denfert à Paris le jeudi 11 juin à partir de 19h00 !!

Au programme : présentation du projet CYCLOCOSMIA et du nouveau numéro, lectures de textes, rencontre avec les auteurs, évocations et conversations autour de José Lezama Lima (écrivain cubain né en 1910 et mort en 1976) qui aurait eu cette année 99 ans, ainsi que quelques surprises...
Il est possible de réserver un exemplaire du numéro auprès de votre libraire. Les revues seront disponibles à L'Arbre à Lettres le jour de la sortie.
LIBRAIRIE L'ARBRE A LETTRES
DENFERT-ROCHEREAU
14, rue Boulard - 75014 Paris
Tél. : 01 43 22 32 42
M° Denfert-Rochereau
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h30 et le dimanche de 10h à 13h30
denfert@arbrealettres.com


La suite sous peu.