A j-1 de la sortie de O Révolutions, les premières critiques viennent de tomber.
Curieuse impression que certains ont souhaité être les premiers à en parler...sans le lire.
Les inrockuptibles - numéro 612 - pour ne pas les nommer.
Qu'ils n'aiment pas est leur droit le plus strict.
Mais leur devoir leur imposait au moins une lecture, et pas seulement celle du rabat de couverture ni de l'argumentaire ''que les éditions Denoël se sont senties obligées d envoyer aux journalistes pour leur livrer toutes les clés de lecture.''[je cite]
L'auteure du papier page 74 n a manifestement pas ou peu lu ce qui lui a été remis.
Elle commence par : deuxième livre creux et prétentieux.(il ne s'agit pas du 2eme Danielewski)
Ensuite : (MZD) tombe dans tous les écueils de la performance pour la performance (...)carcasse conceptuelle vide(...)jeux typographiques qui ne mènent à rien d autre qu'à obliger le lecteur à se contorsionner jusqu'au mal de tête.
Bon.
La forme.
D'accord, ça n'a pas plu à la dame qui ne doit pas être allways sixteen.
Passons.
Au fond.
Que l'on touche très vite, justement.
Flagrant délit.
Les preuves ?
Morceaux choisis :
''deux récits d'une même histoire d'amour entre deux ados de 16 ans, Sam et Heather [?]''
''La page, dans un sens ou dans l'autre se divise en trois [?]: un récit central(par Heather[persiste et signe, la Dame]ou par Sam), avec typographie Oui-Oui au pays des jouets [si tel est le livre culte de cette journaliste, tout s'explique]et lyrisme adolescent des plus fatigants, une colonne de coté qui retrace une partie de l'histoire des Etats-Unis et un autre petit bloc dont on n'a toujours pas compris le sens [je commence à comprendre, en ce qui me concerne, quel passage a survolé cette critique...daltonienne]''
''Et si l'on n'avait pas compris, les O d'une version sont en bleu et les O d'une autre en rouge [sic]''
J'ignorais que la presse avait reçu une version différente de celle devant sortir demain...
En tout cas, papier flagrant délit de parti pris sans aucune lecture.
Je n'achèterai plus les inrocks.
Pour leur dire tout le bien que vous pensez de cette critique ''tournant à vide, et seulement sur elle même'', signée Nelly Kaprièlian, une adresse(il doit en exister d'autres) : courrier@inrocks.com
Les membres du forum du cafard cosmique, lui, s'ils n'apprécient pas la forme de O Révolutions, ont au moins le mérite de s'attaquer à sa lecture.
Et ils ne sont pas payés pour, eux.
La suite sous peu.