21 septembre 2008

FFC les archives g@rpiennes#3 : la semaine de la mort qui tue.

Ainsi qu'on l'a déjà évoqué il y a quelques jours, continuons le flash-back.
Cette fois-ci...
[Fric-Frac Club avril 2008]
Note à benêt : pour comprendre l'intérêt de la "chose" qui va suivre, il convient de cliquer comme un maladamné sur chacun des liens.
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La semaine de la mort qui tue

Il fallait s’y attendre : la semaine fut rude pour les Chums of the Club.

Il faut dire que régurgiter les 2666 pages du Bolaño en étant le plus concis possible, n’est pas chose aisée, surtout quand cette œuvre posthume ne contient en réalité qu’un peu plus de 1000 pages – ce qui fait que je n’en comprends toujours pas le titre…

Donc, la semaine, à quelques exceptions près, fut Bolañienne. On l’a déjà dit : on s’y attendait. Des jours et des jours et des nuits que ça bruisse, que ça s’agite, barjaque, tchache, tapodissèque, hypothèse en coulisses. À ce que l’on a pu capter : Bolaño le vaut bien.

Sauf que, tout-à-coup soudain, un hurlement Faustien a déchiré la toile :

« Lazare ne sait pas compter jusqu’à 2666 ! »

Il va se faire lyncher, me suis-je dit.

Mais c’était sans compter sur Claro qui, sortant du cinéma le 31 mars, le cœur simple à fleur de peau, a aussitôt dégainé son six coups (vous pouvez compter, il y en a bien six) :

« Ne boudez pas votre plaisir(1) » a-t-il clinté en direction des putatifs agresseurs du sieur Lazare qui n’en menait pas large. « Faites-lui un Tours de Pynchon et va y avoir de la décomposition dans la confrérie des mutilés ! Alors, bande de Soliman Rastaquouère, on joue moins les pomponettes ? »

Là, il y a eu comme un blanc.

Deux, même.

Puis un troisième.

Pendant lequel on a entendu g@rp s’interroger à voix basse sur l’opportunité d’ajouter « poil à la casquette » avant finalement de marmonner dans sa moustache que « non, ça le ferait mieux avec Rastaquouère » - personne n’a souhaité le contredire.

Tous ces blancs furent alors suivis d’une envolée de moineaux du plus bel effet artistique, à tel point que, depuis, Fausto s’est remis au dessin. On s’en serait douté, a.w lui donne un coup de main, quelque part dans l’atelier du FFC.

Histoire de se remettre de ses émotions, Lazare a préféré opter pour la décoration d’intérieur. Hélas, à son habitude, il fait les choses en surfant entre veille et sommeil. Mais délaisse le génépi pour l’eau (oh ?) D’ailleurs, il semblerait que son état s’améliore puisqu’il ne voit plus que des mygales pourpres mea culpant des propos incohérents de windows et d’ubuntu plantés, puis déplantés par la faute du cafard d’un certain blogger – comprend qui peut. Comme quoi le manque de sommeil peut provoquer des ravages…

« Pas du tout, pas du tout ! intervient jdm. We can be heroes ! » bowise-t-il en guise d’explication, révélant dans la foulée la véritable identité de La buse – dont on est sans nouvelles depuis qu’il a entrepris le tourrr du mooooooonde.

Bref, la semaine commençait plutôt sec.

Le tout sur une pulpeuse bande son signée Belane.

C’est après, que tout est parti en quenouille(2).

Il semble en effet qu’une étrange maladie frappe chacun des Chums of the Club, jugez-en plutôt :

- Pedro Babel varese et zappe – ah ! – pour finir ionisé.

- Thomz trouve que les gamins sont merveilleux – aurait il décidé de faire la lecture à moolz pendant ses longues nuits de papa#2 ? – et se met dans la foulée à fumer des Lucky.

- a.w en a ras la marge et envoie bouler Pedro puis zappe – ah ? – lui aussi.

- Belane, pendant ce temps, descend cul sec la bouteille de Génépi abandonnée par Lazare. Ce qui devait arriver arriva : il pond alors un V3.2 (probablement selon le principe des vases communicants).

- ThomZ trouve finalement que ses Lucky n’ont pas bon goût.

- Bartleby, à peine sorti d’un syndrome d’Ulysse, sombre dans les égouts de l’âme. Y trouvera-t-il des chasseurs d’alligators ?

- Lazare comprend enfin qu’il est définitivement fâché avec l’arithm..l’arythm…le calcul, et décide de se faire appeler Chris Jordan : il joue désormais avec des Barbie™ et pousse le vice jusqu’à révéler l’authentique photo de Thomz fumant une de ses Lucky Bad Taste.

- Otarie se prend pour Sigourney Weaver et intime l’ordre de stopper toute lecture « au premier nom de singe qui arrive ». Ce qui revient à scier la branche sur laquelle il est assis ce jour-là...

- Lazare, excédé de ne rien comprendre au dernier Bolaño, met les points sur les « i » et les barres aux « t » en se prenant pour Jackie Quartz.

- Claro, mains sur les oreilles, préfère franchir le mur du son, d’autant plus que l’incroyable se produit [roulement de tambour] lorsque Fausto fait son coming out : depuis 1973, il n’est qu’un imposteur – ce dont tout le monde se doutait (un tel taux de fréquentation pour une table somme toute rase, ça ne pouvait que cacher quelque chose).

Seul Pedro trouve ça drôle et s’hilare alors qu’il faisait son jardin.

Il était temps que les congés arrivent.

Ce qu’ils firent.

*

Pour le début des vacances, Claro, pas de bol, tombe sur le seul prof qui, plutôt que de se mettre au vert à la cambrousse, décide d’aller au cinéma et de passer ensuite à la Tévé pour clamer que l’odeur de la bouse n’était pas sur l’écran. Ce qui devait arriver arriva : le clavier traducteur se montre encore plus cannibale que d’ordinaire.

Depuis, il semblerait que Miss Rudesse ait détrôné Carla Bruni au palmarés des mots les plus recherchés sur la toile. Ce qui n’est pas plus mal.

Dans le domaine du pas de bol, n’oublions pas Moolz qui se débrouille pour choper la fièvre du samedi soir un vendredi. Toujours le manque de sommeil…

Pas de bol non plus pour A.w : face à la nullité du Fausto apprenti dessinateur, il pète une durite, se prend pour un escagot et copycolle un article du fric frac dans dernière marge. Ouh laaaa, la boulette de Bolaño, comme dirait Titeuf.

On le voit, la semaine fut donc rude pour certains membres du Fric-Frac Club.

D’autant plus que depuis la mise en ligne de ce papier, on est sans nouvelles de l’ex auto proclamé patron des Chums of The Club.

La police a lancé un appel à témoins. (3)




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(1) Remarquable traduction/réécriture du célèbre « Go ahead, make my day », immortalisé par l’inspecteur Harry.

(2) NdA : le week-end, la valeur littéraire du FFC est autorisée à faire relâche – ce n’est pas pour rien que ce créneau horaire est d’ordinaire squatté par Fausto et Lazare [niark niark, je la tiens, ma vengeance, Fausto !]

(3) La vérité vraie, c’est que Fausto aurait mal digéré une spécialité culinaire dégustée avec Lazare dans un bouge Belge tenu par un patron Haut Alpin : la marmotte aux choux de Bruxelles nappée de sauce bouillabaisse flambée au Génépi.

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As usual...[blablabla]...commentaires...[blablabla] par ici.


La suite sous peu.

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