27 juin 2009

Thomas Pynchon - Inherent Vice, The Movie ?


Thomas Pynchon - Inherent Vice, The Movie ?

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L'article de Publishers weekly :

Page to Screen: Thomas Pynchon on Film? and David Ellis's Newest Thriller

By Rachel Deahl -- Publishers Weekly, 6/25/2009 7:40:00 AM

This week in Page to Screen—PW's weekly column tracking film rights circulating and sold in Hollywood—CAA shops the new Thomas Pynchon, and Stephen Moore takes out an Edgar winner's newest thriller.

After something of a lull in Hollywood, with fewer book manuscripts circulating around town—it could have been a post-BEA malaise or the unshaky afterglow of the William Morris-Endeavor merger—a number of books started making the rounds this week. Though a rep from CAA would not comment about it, we hear Bob Bookman at the agency is shopping the film rights to Thomas Pynchon's August-dropping new novel from Penguin, Inherent Vice. The notoriously reclusive Pynchon, whose biggest flirtation with Hollywood was his pixelated cameo in The Simpsons (complete with bag-over-head), has never had any of his complex postmodern prose turned into a film, so who knows what the fate of Vice will be in Tinseltown. The book, which bloggers started chattering about back in November after some outlets, like the L.A. Times, got hold of Penguin's digital jacket copy, is promised to be leaner and less weighty than some of Pynchon's previous efforts. (It's less than 400 pages, which is something for Pynchon, who's penned 1,000-plus-page tomes.) About a billionaire land developer in late '60s L.A., per Penguin, the novel might be the author's least serious. As Wired noted: "Inherent Vice sounds less like the fractal paranoia of Gravity’s Rainbow and more like the deranged sunshine noir of The Big Lebowski." Certainly Lebowski might sit better with execs than Gravity's Rainbow, right?

Another book making the rounds is David Ellis's Hidden Man. Stephen Moore at Paul Kohner is shopping the film rights to the book, which Susanna Einstein at LJK sold to Putnam in June 2008—the book pubs in August. The first in a new series featuring a Midwestern everyman attorney, Jason Kolarich, Hidden Man spins around Kolarich being hired by a third party to get one of his childhood friends off the hook for a 30-year-old murder. Ellis, a Chicago lawyer who won an Edgar for his first novel, the 2002 Line of Vision, is a new client for Moore, who said after just taking out the manuscript that he's got "serious" interest from two producers, both of whom are looking to attach a screenwriter to the project.

La suite sous peu.

Le lecteur schizofriend#2

Deux pence, pensa Souris. Deux pennies. Était-ce assez pour envoyer un courrier depuis l'Angleterre en Amérique ? Elle en doutait fort, et ses doutes ravivèrent un vieux souvenir, un jour qu'elle était chez Bartleby, avec sa mère. Bartleby, c'était la papèterie qui vendait de petits articles de bureau, mais aussi des timbres et des pièces pour collectionneurs. Il devait être possible d'y acheter des timbres étrangers, déjà oblitérés... ou même de les voler, se dit Souris.


Matt Ruff -- La proie des âmes [p. 226]


La suite sous peu.

21 juin 2009

En(dé)chainement de coïncidences

Ça ne s'arrange pas.
Quoi donc ?
Ce qui, certains jours, fait douter de la rationalité des choses.
Créer son propre parcours littéraire, a dit un de mes camarades du Club -- ou quelque chose d'approchant.
Avant d'expliquer davantage, une parenthèse.

Dans les cuisines du Fric-Frac Club, nous avions évoqué, un temps, la littérature d'entreprise. Certains titres avaient circulé, fallait-il faire quelque chose de tout ça, qui s'y collerait, la tambouille habituelle et ô combien agréable (les Chums : j'ai paumé mes identifiants, la porte de la cuisine est fermée pour moi. Quelqu'un peut-il faire quelque chose ? Merci)
Tout ça pour dire que : Antoine Bello a gagné le combat par abandon.
Je n'irai pas plus loin que la page 50 de ses "falsificateurs". Pourtant l'idée de Consortium de Falsification du Réel pouvait passer pour intéressante. Sauf que : j'ai vraiment, mais alors vraiment eu l'impression de lire une mauvaise, très mauvaise traduction. Or le bouquin n'est pas traduit. Ça situe...
Fin de la parenthèse.

Donc, ces jours derniers, mon propre parcours littéraire a rebondi de Golden Gate à L'Ombre en fuite puis (à la tentative) aux Falsificateurs, pour aboutir, aujourd'hui même à La proie des âmes, de Matt Ruff.
Et alors ?
Coïncidences.
A priori, on me rétorquera : mais que peuvent donc bien avoir en commun ces quatre bouquins, nondedla & saprelotte ?




Trois fois rien, mais suffisamment pour qu'un esc@rgot se demande s'il ne vire pas (sur la jante) jobastre.
On explique ?
On.
Golden Gate : roman en vers : poésie : sonnets
L'Ombre en fuite : le personnage qui contacte l'artiste pour venir aider les programmeurs à dessiner est un ancien...poète. Qui rédigeait des sonnets. L'équipe qui travaille dans la Caverne bosse sur le virtuel cherchant à reproduire le réel.
Les Falsificateurs : falsifient le réel, on l'a déjà dit.
La proie des âmes : le(s) personnage(s) principal(aux) souffre de troubles de la personnalité. Sa tête (qu'il appelle... la maison - tiens donc... Titre original : Set this House in Order) abrite plusieurs âmes : il est recruté par une jeune femme créant une entreprise...de réalité virtuelle. Dans un entrepôt que son équipe appelle... L'Usine, ils élaborent un système de réalité virtuelle dont... le graphisme a besoin d'être amélioré.
Je vous laisse imaginer ma tête.
Je sais, ça ne s'arrange pas. Set my house in order !
J'avais prévenu.

La suite sous peu.

18 juin 2009

Fabrice Colin - La Saga Mendelson, t.1 - Les Éxilés

Fabrice Colin - La Saga Mendelson, t.1 - Les Éxilés
Vidéo envoyée par EditionsduSeuil

Le destin d’une lignée juive tout au long du XXe siècle.

Une chronique familiale échevelée avec son cortège de passions, de secrets, de déchirures et de rencontres…

1895-1929. D’Odessa à Hollywood en passant par Vienne et New York, les premiers troubles du XXe siècle contraignent la famille Mendelson à l’exil.

Isaac Mendelson est horloger. Avec sa femme Batsheva et ses deux enfants David et Leah, ils mènent une existence paisible à Odessa. Mais en 1905 éclate la mutinerie du Potemkine, bientôt suivie d’un terrible pogrom. Isaac et les siens n’échappent que de justesse à la mort. Dès lors, ils n’ont d’autres recours que de prendre la route pour rejoindre Vienne…

À travers les témoignages, les journaux intimes et les photos retrouvées dans les archives des Mendelson, Fabrice Colin raconte le destin d’une famille exceptionnelle.

« Insensibles à la tristesse sont les Mendelson, toujours tournés vers l’avenir et prêts à se lancer tête baissée dans le tourbillon de l’Histoire. »

17 juin 2009

[récl@me]Page28


Dans l'univers impitoyable des litblogs, ou booksblogs, ou je ne sais plus comment les appeler -- et après tout, est-ce que l'étiquette que l'on peut leur donner a une quelconque importance, hein, je vous le demande ? -- dans cet univers impitoyable donc, autant que surpeuplé, il arrive que l'on tombe par hasard, ou presque, sur un ilôt de fraicheur et de spontanéité. Le petit grain de folie qui fait tant défaut dans (voir le début de ce papier).
Alors, on sourit, aux anges.
Surtout quand on y parle d'un certain Kaléidoscope d'un incertain g@rp (là, on est surpris : ce recueil affiche tout de même plus de trois ans au compteur -- bientôt le contrôle technique -- et qu'il plaise encore est, oui, surprenant, mais, avouons-le, bien agréable)
Alors, vite vite vite, on cliquonlit, et on farfouille ensuite dans tous les coins.
Sans omettre de retenir le titre de ce coin de verdure : Page 28.
Et pour ceux qui n'ont pas ou plus de tête, les favoris, ça n'est pas pour rien que quelqu'un s'est cassé la sienne a les inventer.
Page 28.
Il y en a pour tous les goûts.
De Vian à g@rp en passant par Claro, en bifurquant par Pennac, Tatiana de Rosnay sans oublier le crochet par Douglas Kennedy.
Et tant d'autres.
Et c'est alimenté vitesse grand V.
Par une lectrice aux goûts éclectliques d'une curiosité électrique.
Et on aime ça.

16 juin 2009

Richard Powers - L'Ombre en fuite : faites le(s) mur(s) !

Fausto est loin d’avoir tort lorsqu'il écrit sur Tabula Rasa :






on a attiré mon attention, ces derniers jours, sur quelques posts de divers
blogs qui, selon moi, ne rendent pas justice au livre. Powers est un des grands
américains, un auteur difficile et "L'ombre en fuite" est probablement l'un de
ses textes les plus durs. Le succès français de "La chambre aux échos" et de "Le
temps où nous chantions" est mérité, réjouissant. J'ai tout de même l'impression qu'il a causé une erreur de perception qu'on est en train de payer aujourd'hui : l'image de Powers en France ne correspond pas à la réalité de son œuvre. C'est sans doute pour ça que l'attachée de presse du Cherche-midi a ciblé pour sa campagne des blogs qui ne me semblent pas les plus appropriés pour promouvoir un tel roman.






Deux erreurs qui ont en effet conduit Jean-Yves Pellegrin lui-même (le traducteur) à rectifier ce que je serais tenté de qualifier d’erreur de perspective, notamment par le commentaire suivant, posté sur un de ces blogs :





L'Ombre en fuite est le septième roman de Powers (paru donc juste avant Le Temps où nous chantions). Je ne pense pas que la différence de tonalité entre ces deux titres soit attribuable à une évolution de l'auteur, mais plutôt à la structure générale de l'œuvre qui se répartit de manière assez rigoureuse de part et d'autre d'une frontière tracée entre les titres pairs et les titres impairs. En ce sens, L'Ombre en fuite appartient à la "famille" des Trois Fermiers s'en vont au bal (n°1) et de La Chambre aux échos (n°9), textes dont l'écriture se veut plus expérimentale, là où les autres sont plus conventionnels. Je comprends que certains soient un peu rebutés par la langue technique de l'informatique (idiome natal de Powers, que l'on retrouve encore dans deux de ses plus grands romans), mais je ne crois pas qu'il faille s'arrêter à cet obstacle. D'abord, parce qu'il n'est pas vraiment utile de saisir les tenants et aboutissants des aspects techniques de la réalité virtuelle pour suivre le récit ; ensuite, parce que ce jargon opaque auquel nous nous heurtons est, dans le texte, l'analogue des murs auxquels se cognent les personnages. L'écriture dissout ce mur-là en transformant le langage aride de l'informatique en une langue poétique riche d'images insolites (pourvu qu'on ouvre les yeux et les oreilles), un espace d'invention artistique très voisin de celui de la Caverne. En ce sens, l'écriture accomplit le même tour de force que la mémoire et l'imagination de Taimur Martin : elle fait tomber des murs. Cette idée est à mettre en rapport avec l'usage abondant de la métaphore dans le roman. Ce trope est en effet l'outil principal d'un décloisonnement des catégories instaurées par le langage, premier artisan des murs qui nous emprisonnent. C'est en tout cas ainsi que j'ai compris le texte, et c'est dans ce sens que j'ai essayé de le traduire. Bonne lecture à tous. Vous verrez, à la fin, ça vaut vraiment le coup.











Ça le vaut, et c’est justement pour cela que l’on frémit à l’idée que si L’Ombre en fuite figure parmi les meilleures ventes de certaines librairies, il ne s’agit là que d’un reflet de « l’image Powers », consécutive au succès de ses trois premiers romans publiés dans l’hexagone. Croisons les doigts pour que L’Ombre en fuite n’ouvre pas une ligne de fuite (sic) que s’empresseraient de suivre trop de lecteurs déconcertés par le décalage entre la « réalité » du roman et « l’image » qu’ils avaient de l’œuvre de Powers ; il ne faudrait pas que le prochain en pâtisse.

Que reprochent-ils au roman ?
En substance : un début lent, des personnages flous (ont-ils pensé au flou artistique ?), des termes techniques (obscurs ?).
En apparence : c’est exact et c’est précisément, du moins à mon sens, ce qui fait mouche.
Le projet de réalité virtuelle que monte l’équipe de petits génies de l’informatique terrés au fin fond de la Caverne (rendre virtuellement réelles des œuvres d’art) se trouve dans une impasse (se heurte à un mur – voir le commentaire de Jean-Yves Pellegrin ci-dessus), une forme de paradoxe : ils savent/peuvent tout faire, sauf…dessiner. En d’autres termes : capables de tout recréer mais infoutus de créer. Ils tatonnent, piétinent, font appel à une artiste, progressent, changent de direction. Lentement. Pendant que la réalité, l’Histoire, elle, avance plus vite qu’eux (à ce sujet, voir aussi chez Fausto) – Histoire passant, entre autres, par la chute…du mur de Berlin.
Quant aux termes techniques, ils sont à prendre de la façon décrite par Jean-Yves Pellegrin – que je n’avais pas envisagée au cours de ma lecture, ceci pour deux raisons : certains d’entre eux m’étaient familiers et j’ai abordé les autres de la même façon que les mathématiques chez Pynchon – une petite musique de nuit.
Et à propos de musique, on retrouve dans L’Ombre en fuite les thèmes chers au Richard Powers que les francophones connaissent : photo, musique, histoire, temps, imagination (Or donc, à tous les rebutés : vous êtes ici en terrain connu), sans rien dire de la prose de Powers, proprement éblouissante, ni du soin apporté à la construction du récit…
Après tout, si.
On va en parler – même si, comme le note Fausto, il y a tant à dire – sans trop en dévoiler tant cela me parait constituer le point nodal du roman.
Enfermement : les programmeurs dans la Caverne, l’otage Taimur dans sa cellule, la maladie de Zimmerman, Van Gogh et sa chambre jaune.
Mais ce qui m’a le plus frappé – entre autres – ce sont les effets produits par de simples jeux typographiques (que l’on me pardonne si les termes ne sont pas exacts). Ainsi, les dialogues de l’équipe de la Caverne ne comportent aucun tiret, quel que soit celui qui parle : ils sont simplement en italiques. Il en résulte une impression de locuteurs omniscients dont les voix semblent perçues comme à travers un mur (comme quoi on y revient, ou on n’en sort pas), voire paraissent provenir de l’extérieur d’un caisson d’isolation sensoriel.
À l’opposé (encore que) le récit ayant trait à l’otage Taimur est abordé à la seconde personne du pluriel. Un « vous » plutôt qu’un « tu » - choix futé de Jean-Yves Pellegrin : opter pour le « tu » aurais peut-être trop confiné (sans jeu de mots) au « Noir » de Robert Coover : le lecteur devient le jouet d’une voix à laquelle il ne peut qu’obéir, qui lui décrit l’environnement dans lequel il se trouve, ses réactions.
L’effet est saisissant.
En résumé, et c’est d’ailleurs la réponse que j’ai donnée l’autre jour à quelqu’un qui me demandait ce que j’avais bien pu trouver à L’Ombre en fuite :
« la peinture, l’informatique, le réel et le virtuel, l’enfermement, la perméabilité des récits, quelques artifices typo pour les dialogues et l’usage du "vous" pour les parties de l’otage. Les magnifiques phrases de Powers, etc.»
Seul défaut à mon goût, le titre en français ; je lui préfère nettement l’original : Plowing the Dark.

Pour en terminer, il y a un point sur lequel je m’inscris en faux par rapport à Fausto :





« Sa lecture est une expérience exceptionnelle qui, pourtant, ne satisfait pas
autant que celle de « The echo maker ». Peut-être parce qu’il décrit ici un
monde fukuyamesque, inconnu de nous, vieux de près de vingt ans. »







Ce monde existe toujours, cher Chum of the Fric-Frac Club, un monde dans lequel la réalité rattrape la fiction.
Pour preuve :
La reconstitution (dont la laideur se passe de commentaire) du tableau La chambre à Arles de Van Gogh :






Et celle-ci, en VRML http://tecfa.unige.ch/staf/staf-j/claude/staf14/ex4/comment.html



La journée internationale des musées dans second life (mai 2008) http://www.be-virtual.ch/blog/?tag=second-life
ou the Tech Museum of Innovation : http://www.thetech.org/exhibits/

Et, plus récent et plus incroyable en matière de coïncidence :

http://www.picasso-aix2009.fr/parcours_multimedia.asp
Picasso. Métamorphoses. (5 janvier - 15 décembre 2009), parcours virtuel dans l'œuvre de Picasso
Un parcours virtuel visant à rendre l'œuvre de Picasso accessible à tous les publics sera mis en place du 5 janvier au 15 décembre 2009 sur les 400m² d’espaces du sous-sol du musée Granet. Intitulé Picasso. Métamorphoses., ce parcours interactif, à la fois didactique et ludique, permettra de donner des clés de lecture sur le processus de création de Picasso et sur l’influence exercée par Cézanne. Piloté par le musée, ce cheminement dans la vie et l'œuvre du peintre accueillera le public (scolaire ou « grand public ») en amont, pendant et après l’exposition.
Une vie passée à se réinventer...
Le parcours débute par une promenade dans une forêt de tiges interactives qui rythment les différentes années de la vie artistique de Picasso. Les projections d'œuvres témoignent de la profusion et de la diversité incroyable de sa production. Comment Picasso s’est engouffré dans la brèche ouverte par Cézanne… Des dispositifs multimédias mettent ensuite en scène les rapports entre les œuvres des deux artistes, et ce que Picasso doit à Cézanne, dans l’invention d’un nouvel espace-temps.
L’art de la métamorphose
Entrant dans l’espace des métamorphoses, le visiteur voit son image capturée et décomposée jusqu’à l’épure. Différents salons permettent de mieux saisir les lignes de force de la démarche de Picasso, sa façon de partir du réel pour le distordre, en changer à la fois la forme et le sens.

La suite sous peu.

9 juin 2009

[avant première] de la lecture pour les oreilles

En avant première mondiale (au moins) toute l'équipe de Audiocite.net est heureuse de vous offrir l'accès à deux pages qui ne seront officiellement ouvertes que vendredi prochain.
A noter que les liens permettant de télécharger ces deux audiobooks gratuits au format mp3, changeront d'adresse vendredi en fin de journée (question de stockage) ; les pages restant au même endroit.
Pour accéder à Faites passer et Légendes urbaines, il suffit de cliquer sur les couvertures.

Ne vous gênez surtout pas pour faire tourner : audiocite le mérite amplement.
Une équipe dynamique, sympathique, efficace pour un projet que l'on ne peut qu'encourager en applaudissant...des deux oreilles.
On avait déjà eu l'occasion d'en parler (voir le libellé Audiocite), c'est toujours un plaisir.

4 juin 2009

Les Éditions Volpilière causent dans le poste


Est-il besoin de le rappeler, les Éditions Volpilière publient Tempêtes et cadavres.
Mais pas que.
Aussi, pour en savoir davantage, il suffisait d'écouter l'interview d'Élisabeth Robert, le 2 juin dernier sur Fréquence Paris Plurielle.
Oui mais voilà, pour les distraits des oreilles, ou nantis d'un poste radio refusant catégoriquement de se capter toute station située au-delà d'Avignon, ou encore d'un PC Bigbrotherisé par les cornes fourchues d'un Webwasher interdisant l'accès à tout contenu audio diffusé en ligne (la bande passante, qu'ils disent, réservons la bande passante aux stricts échanges professionnels [ben voyons ! Et les powerpoint salaces de 3Mo, et les hoax qu'on forwarde à son voisin, c'est pro ?] donc, disais-je, pour tous ceux qui ont raté l'émission, FPP a généreusement offert l'enregistrement au format mp3.
Donc, que fait-on ?
On clique sur le logo de Volpilière, on télécharge et on ouvre grand ses pavillons acoustiques.
Un bon moment de fraîcheur, de rire, de coups de cœur et de passion, en l'honneur d'une jeune maison d'édition indépendante, donc à soutenir.
Plutôt deux fois qu'une.

La suite sous peu.

1 juin 2009

Prix du Livre Inter 2009

Prix du Livre Inter 2009
Vidéo envoyée par franceinter

Le Prix du Livre Inter a été décerné à Mathias Enard pour "Zone"

[latest news#3]Thomas Pynchon - Inherent Vice


Steven Moore l'avait annoncé il y a quelques jours : more to come.
Il vient de le faire : voici son "more to come" post lecture de Inherent Vice :

Just finished it, the most fun I've had reading a novel in ages. Pynchon-lite (like a psychedlicized Elmore Leonard novel), but still vintage Pynchon. Second half gets a little darker--occult intimations, legends of Lemuria, talk of invisible powers and "agencies of command and control"--but all wonderfully done. Except for lack of ukeleles. Bummer.


La suite sous peu.