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13 mars 2009

Salon du livre 2009 - Daniel Sada vs A.W : l'Odyssée barbare

Ce n'est un secret pour personne, le Salon du Livre 2009 se déroule à Paris ces jours-ci.
Ce n'est un secret pour personne, le Mexique y est à l'honneur.
Ce n'est un secret pour personne, une délégation des Chums of the Club (j'ai les noms) s'y rendra incognito -- ponchos et sombreros (nous y reviendrons).

En revanche, il y en a un que vous ne devez pas manquer et que vous ne pourrez pas rater.
Parce qu'il sera en haut de la dernière marge.
On stage, pour un remplacement au pied levé (même pas peur, le Chum).
Aux côtés de Daniel Sada.

Pendant une heure, dimanche 15 mars, de 16h à 17h, salle André Malraux, vous pourrez donc lui/leur faire le coup de l'odyssée barbare, de la part de l'esc@rgot malheureusement contraint par le côté obscur de la force de rester dans sa coquille.
Pour cela, rien de très compliqué.
Lorsque vous verrez A. W. et Daniel Sada, il vous suffira de tous vous lever et d'entonner d'un seul et unique poumon le refrain de la mort qui tue que voici :



Je vous avais bien dit qu'on y reviendrait, au sombrero.
M'est avis que nous tenons là l'hymne officiel 2009 du Fric-Frac Club.

La suite sous peu.

20 mars 2008

Salon du livre : fonce, Papy !

"Jamais on ne s'est fait voler autant de livres !", s'est exclamé Serge Eyrolles, président du Syndicat national de l'édition (SNE), à l'issue du 28e Salon du livre de Paris, qui a fermé ses portes mercredi 19 mars. Ce constat est aussi une marque de succès, le signe d'un intérêt certain pour la lecture... ou le commerce. Le pic des rapines a été atteint le dimanche soir, lors de l'évacuation du Salon, en raison d'une fausse alerte à la bombe. Un vieux monsieur portant deux sacs remplis à craquer s'est laissé prendre : il avait des livres plein les bras et peinait à se diriger vers la sortie...

Premier simili bilan du salon du livre 2008, selon Le Monde.
On s'interroge encore sur le contenu des sacs du "vieux monsieur" pris la main dans le [sic].

La suite sous peu.

15 mars 2008

Claro Sarkozit...


...dans le Libération des écrivains du 13 mars dernier :

"On achève bien d’imprimer

«Culturo-Décideurs !

Vu la Conjoncture culturelle nationale, j’assume à partir d’aujourd’hui la direction du gouvernement de l’Impression. Sûr de l’affection de nos groupes de presse qui luttent, avec un capital digne de leurs fructueuses tractations nucléaires, contre un ennemi supérieur en pauvres et en religions. Sûr que par leur capitalistique obstination ces légions ont rempli leurs devoirs vis-à-vis de nos clients. Sûr de l’appui des Intermittents de la Politique, que j’ai eu la fierté de suborner, sûr de la confiance du pseudo-lectorat tout entier, je fais à la France le don de ma biographie pour renflouer sa stupeur. En ces heures médiatiques, je conspue les pathétiques artistes qui, dans un dénuement mérité, souillent nos scènes et nos librairies. Je leur exprime mon mépris et ma haine-de-moi. C’est le cœur friqué que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser l’art. Je me suis adressé cette nuit au Patronat pour lui demander s’il était prêt à rechercher avec nous, entre commis, après le grand Bling-Bling, les moyens de mettre un terme aux fantaisies individuelles. Que tous mes électeurs se groupent autour du Gouvernement que je préside pendant ces épreuves boursières et fassent taire leurs dettes pour n’écouter que leur foi dans le destin de la Communication.»

Brzzzzttttzziiz… Ouf ! Ce n’était qu’un cauchemar… A l’heure où nous pressons, une douce musique sort des haut-parleurs du Salon du livre, et non ce discours imprésidentiable. «J’veux qu’on s’amuse comme des fous», chiale la chanson. C’est - chic ! - chose faite. Chaque stand va trinquer, à mots perdus. Les bios des politiputes se vendent à l’encan ? Tant pis donc tant mieux. Des académiciens trépassent : sabres au clair ! Les structures se restructurent : regroupons ! Les suppléments livres ne suppléent plus : publireportons ! On prime les prêteurs sur lettres : rien de neuf sous les spots. On compte sur Kindle pour tourner définitivement l’iPage de l’e-book : Big Google Is Watching YouTube… La diffusion interpelle la distribution qui contacte aussitôt le pilon : On en fait quoi de toutes ces palettes ? On reboise ?… Partout ça dédicace, ça récite, ça répond… partout des machines qui laissent à désirer… une vraie ministre en liberté pose en compagnie d’un faux écrivain apprivoisé… un patron de presse achète trois kilos d’auteurs sans gêne… un petit éditeur fait des cocottes en papier, qui s’envolent, mais pas sur les listes de best-sellers… on évoque un à-valoir joufflu comme un petit PNB… on décerne le Prix du Roman le Plus Primé de l’Année… à… un recueil de textos téléchargeables… Salon ou les 120 heures… So sad…

Et pendant qu’on numérise, pendant qu’on rachète, pendant qu’on parle avec la caisse, quelque part, un index enfonce des touches qu’on dirait usées - tandis que son plus proche voisin, le majeur, se dresse, humecté juste ce qu’il faut, et pas que pour sentir d’où vient le vent."

© Libération

Et pendant ce temps, est-ce que Marion bruni(t) ?

La suite sous peu