La lecture est un processus pour le moins curieux.
En pleine préface pynchonienne du Stone Junction de Jim Dodge, au Lot49 : brusque arrêt sur coquille.
L’eusses-tu cru ?
On va encore me traiter de malade, mais que voulez-vous, les yeux sont ce qu’ils sont et ainsi font ce qu’ils font – les petites mirettes. Bref, une centaine de pages plus tard – on aura l’occasion d’en parler ici ou là, une fois le roman terminé – un petit paquet de coquillettes était prêt pour la cuisson, comme au bon vieux temps de
Voici donc ce que les yeux ont relevé sans chercher :
p.11 : qu’on ne saurait exercer à légère
p.21 : ses quartiers ne pouvaient pas être considérés comme luxueusement aménagée
p.27 : cet après-midi là…p.28 : par une fraîche après-midi (ah ! flute ! masculin ? féminin ? hermaphrodite ?)
p.88 : Quand il se retourna pour la regarder, il y avait les larmes aux yeux ( ?)
Oui.
Trois fois rien.
Mais aussi :
Quatrième de couv : Thomas Pynchon note dans sa préface « "Lire Stone Junction, c'est participer à une fête ininterrompue en l'honneur de tout ce qui compte". »
On aura beau relire trois fois la préface de TP (avec plaisir, au demeurant) : aucune trace de la phrase plus haut entreguillemettée.
Et puis, le meilleur pour la fin, qui n’est pas sans rappeler la chasse aux coquilles ouverte pendant une saison de
p.57 : Gerard von Trakl…
p.57 (deux lignes plus bas) : von Trackl
p.58 : von Trakl…puis Trackl.
Qui redevient, p.59 et 89 : Trakl
N’allez pas en tirer de conclusions hâtives : Stone Junction est tout sauf à fuir.
C’est juste que Lot49 ne nous avait pas habitué à ça…mais surtout, surtout, que je suis un grand malade.
On vous avait prévenu.
La suite sous peu.