Bien.
Après une période de repos bien méritée, revenons un peu dans notre coquille.
Et, pour illustrer la joie d'un foyer retrouvé, voici un joli brin de délire tiré du topic "Synthèse" sur le forum www.houseofleaves.com.
Vous trouverez donc ci-dessous les deux premiers chapitres de la Nouvelle Maison des Feuilles par Sylla et G@rp, sans note ni introduction.
Si cela vous plait (je m'adresse à ceux ayant fini le livre), libre à vous d'écrire le chapitre 3...qui se retrouvera ici par la grâce du copier/coller. AVIS AUX AMATEURS !
Citons :
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Pour résumer ce que l'on sait :
Le chapitre 1 nous apprend que "la Maison des Feuilles" a été écrite par un ancien du Viet-nâm appelé Mark Zampano Navidson, arrière-arrière petit fils d'Edgar Allan Poe, après son retour dans sa Virginie natale en 1968, quelques jours après l'assassinat de Martin Luther King par un certain Johnny Truant, activiste d'une section locale des Black Panthers à Seattle, plus connue sous le nom de code de "Pelafina", c'est-à-dire "peau fine", d'après la qualité de l'épiderme de la mascotte et chanteuse du groupe révolutionnaire, Delial, dont la photographie dédicacée s'est vendue à près de 500.000 exemplaires, soit presque autant que le dernier Pulitzer (la fresque monumentale de Tristram Borges, narrant les exploits de Quesada au pays des merveilles, dans le top 5 des ventes de Dymocks Booksellers pendant 8 mois), nombre considérable étant donné le peu d'échos que cet signature exceptionnelle a donné dans la presse, à part dans "les Inrockuptibles", journal néanmoins rallié à la cause de la faction fondamentaliste "5mn 1/2", farouche partisane d'un retour à un ordre moral où les reality shows seraient limités à 5mn 1/2 de diffusion quotidienne, dont 3mn de publicité en prime-time pour des produits d'entretien et les piles Duracell, mettant en scène des lapins bleus et roses, mécanisés mais stériles (leur reproduction étant fatale à la survie de l'espèce humaine, comme chacun sait), mais, bien entendu, Mark Zampano Navidson ne se serait jamais douté que son documentaire passablement éculé sur la théorie de l'escalier quantique analogique du professeur Eschenbigsberger provoquerait un tel raz-de-marée éditorial, propulsant la Maison des Feuilles dans une dimension encore inconnue de la conscience humaine.
Et le pire c'est que, au chapitre 2, toutes nos certitudes sont ébranlées.
Ce que l’on sait pour résumer :
Le chapitre 2 révèle contre toute attente que Johnny Truant est en réalité un agent triple du Comité de Fécondation des Lapins Roses, trahi par la devise « Duracell sed Cell » trois fois tatouée sur son épaule gauche, ayant non seulement infiltré les Black Panthers mais aussi les fondamentalistes du 5mn ½, tandis qu’une lecture attentive de « La Maison des Feuilles » par la désormais célèbre équipe du Laboratoire Lude Reston Tom Jed & Co, également à l’origine de la découverte des effets de l’onde PQRS sur les Pékinois bleus – qui, est-il besoin de le rappeler, dote ces derniers d’escargots quantiques analogues à ceux dont disposent certains chats Eschenbigsbergériens dans la mesure où la température extérieure chute sous la barre des 30° C – décrypte le code utilisé par Mark Zampano Navidson pour livrer Johnny Truant, i.e code PeliKan, ce qui permet à tout un chacun, outre de prendre connaissance du rapport de Johnny à son supérieur hiérarchique direct, Molino Del’Oro Del Corbusier (architecte issu de la branche Nord de l’arbre généalogique de la famille Yggdrasil, ancien séminariste, plus prosaïquement connu sous le nom de Nowell), de suspecter en filigrane quelque lien de parenté entre Johnny et Nowell – ce que des sources proches de Mark Zampano Navidson confirmèrent par la suite - les pages 649 à 633 du documentaire apparaissant alors comme une transcription fidèle de la lettre de Johnny à son père Nowell, quelques jours avant de disparaître, mettant à profit une étrange conjonction des Poissons dans la maison de la baleine – phénomène que les plus éminents astrologues se refusent à commenter – pour enfourcher un des cerfs issus des manipulations génétiques hasardeuses du professeur Kreutzfeld Jacob(sic), i.e K-rêne, et filer au nez et à la barbe des forces d’intervention du Minotaure ; ce qui valut à leur Chef – Jonas – mal barré, de s’exclamer : « On est tombé sur un Hoss ! »
Ce que certains ont pensé, que l’on retrouve curieusement dans la note de bas de page 1988 du chapitre 3, est que le K-rêne aurait permis à Johnny de se faufiler derrière la porte verte ; il est indéniable que les références cinématograph’X abondent dans le documentaire de Mark Zampano Navidson, plus particulièrement dans le troisième chapitre qui, selon certains détectives documentaristes, fut rédigé aux premières heures de l’année 69.
Et le pire au chapitre 3, est ébranlé par toutes nos certitudes.
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Fin de citation.
La suite sous peu