30 mai 2007
Merci, Ô voisins !
Mais il y a du nouveau : voici ce que je viens de décider.
Le téléchargement du pdf restera gratuit jusqu'à dimanche 2 juin inclus.
Pourquoi ?
C'est Fredleborgne, auteur ILV, qui m'en a donné l'idée : dimanche, c'est la fête des mères.
Or, les mamans, c'est encore mieux que les voisins.
Donc, vous pouvez leur offrir le pdf de Kaléidoscope de ma part.
Bonne fête à toutes les mamans !
29 mai 2007
Bonne fête, voisins !
Alors, en cadeau, je vous offre le PDF de Kaléidoscope.
Mais rien qu'aujourd'hui !
Le buffet est ouvert, si le coeur vous en dit.
C'est par ici que ça se passe !
Il suffit de chercher une flèche verte, en bas de page.
Bonne fête, les voisins !
La suite sous peu.
27 mai 2007
O Révolutions : Denoël fera-t-il sa couv ainsi ?
22 mai 2007
O Révolutions [countdown#2]
Countdown ici aussi pour la traduction française de Only Revolutions de Mark Z. Danielewski, dont le titre sera O Révolutions.
Le thread a été créé entre hier soir et aujourd'hui.
Voilà qui répond à la question de Claro in Alsace : "Vous pensez qu'il y aura un forum O Révolutions ?"
It's done !
A présent, la suite sous peu...?
20 mai 2007
O Révolutions [countdown]
Pour Claro, le nez dans le guidon, qui doit terminer aujourd'hui dernier délai la relecture des épreuves de "O Révolutions", traduction française de Only Revolutions de Mark Z. Danielewski
Chez les libraires, qui entament les O Réservations.
Amazon annonce la sortie pour le 23/8/2007. Auteur : Danielewski Mar [sic]
Pour les moins pressés, vous pouvez toujours commander chez Chapitre, qui, outre la coquille à l'amazone, enfonce le clou : livraison attendue le...1er janvier...2070 !
On ne le dira jamais assez : rien ne vaut un vrai libraire, en chair et en OR.
A bon entendeur...
Blague à part, toujours pas d'image de la couverture à ce jour...
La suite sous peu.
17 mai 2007
Thomas Pynchon = Against the Day = 13 ?
Time code : 07:05:00
Café+3 sucres+Against the Day=petit déjeuner quotidien.
Tout à coup : * choc *
Against the Day = 13 lettres
Thomas Pynchon = 13 lettres
Coïncidence ?
Cherché un peu partout, surtout ici.
Il semblerait que ce chiffre revienne (souvent?) dans l'oeuvre de Pynchon.
Coïncidence ?
Si quelqu'un a une idée, je suis preneur.
[edit : je viens également de réaliser que Chums of Chance = 13...]
La suite sous peu.
16 mai 2007
Boooooomfracapocalypse (ou les Dernières Nouvelles d'Alsace #7)
Boooooomfracapocalypse !
La Maison des feuilles, de Mark Z. Danielewski va être réimprimée...à l'identique.
Sans correction des quelques 150 coquilles relevées il y a bien longtemps déjà par Claro, son traducteur, et quelques joyeux internautes du forum dédié au bouquin.
Claro tente l'impossible pour que Denoël change d'avis.
Je propose un envoi massif de mails ! Booooomfracapocalypsons leur boite à mail !
Qui est pour ?
La suite sous peu.
15 mai 2007
La contrainte (ou les Dernières Nouvelles d'Alsace #6)
Réponse de l'intéressé : "Sous pression, sous la contrainte. Contrainte de temps, pour l'essentiel. J'ai besoin de ça. Quoique pour le dernier Danielewski [Only Revolutions - à paraître fin aout 2007 sous le titre O Revolutions]...*énorme soupir*"
Effectivement : un an pour le traduire, mais aussi un nombre de mots par page à respecter, un nombre de mots, au final, à ne pas dépasser, un nombre de caractères également à respecter... Proprement de quoi devenir dingue !
Et Claro de nous raconter ses démélés avec Word et son comptage...aléatoire, aggravé par son arrachage de cheveux lorsqu'il modifiait ne serait-ce qu'un mot dans sa traduction !
On n'en attend que davantage de pouvoir juger du résultat sur pièce.
Pour ce que j'en ai vu : mission accomplie.
Et bien accomplie.
Un extrait ?
Un extrait.
Vivement la fin de l'été.
La suite sous peu.
14 mai 2007
Une fugue (ou les Dernières Nouvelles d'Alsace #5)
Claro attaque la lecture d'un passage de Le Tunnel, de William H. Gass, pour illustrer la musicalité de la langue.
Du coin de l'oeil, j'aperçois quelques sourires amusés [façon : ben voyons, on va te croire !]
Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer le passage en question : pour l'apprécier à sa juste valeur, et donc en comprendre le titre - Une fugue - , il convient de le lire à voix haute. Vous comprendrez alors que pendant et après la lecture, les sourires béaient.
Face à la superbe trad de Claro, qui s'est empressé d'ajouter : "il faut le lire en VO, ça rend encore mieux..."
Non seulement le bougre est doué, mais il est aussi modeste.
Je vous le dis comme je le pense et comme je l'ai perçu : c'est quelqu'un de rare.
Musique, maestro :
Mon père ne voulait pas que j’aie un chien. Un chien ? On n’a pas besoin de chien. Ma mère avait fait du chien du voisin son copain, le soûlant avec le gin qu’elle versait sur les restes du repas. Va le nourrir ailleurs, disait mon père. On n’a pas besoin de chien. Mon père ne voulait pas que j’aie un chien. Le chien du voisin – ce sale clebs – il chie dans les plates-bandes. On n’a pas besoin de crottes de chien. Va au moins le nourrir ailleurs, disait mon père. Ma mère donnait du goût aux restes du repas pour son copain, le chien du voisin – ce sale clebs – en versant du gin dessus. Tu soûles ce clebs, disait mon père, mais laisse tomber, on n’a pas besoin de ce clebs. Ma mère trouvait tout meilleur une fois relevé d’une dose de gin. Ainsi ma mère fit du clebs du voisin son copain, et rendit fou papa qui ne voulait pas que j’aie un chien. Il disait toujours qu’on n’en avait pas besoin ; un chien ça chie sur les tapis, ça pose ses sales pattes sur les jambes des invités, ça aboie quand ça voit un chat ou quand quelqu’un passe la porte. Un chien ? On n’a pas besoin de chien. On n’a pas besoin de poils partout sur le canapé, de bols sales aux quatre coins de la cuisine, d’habits qui puent le chenil. Mais ma mère fit quand même du chien du voisin son copain en le soûlant avec le gin qu’elle versait sur les restes du repas comme si elle baptisait des reliques. Va au moins le nourrir ailleurs, disait mon père. Mon père ne voulait pas que j’aie de copain. Et qui c’est qui devra le sortir ce chien, hein, disait-il. C’est moi. Et quand il neigera ou qu’il pleuvra, qui c’est qui attendra au coin du terrain vague dans le vent et le froid, attendra que ce foutu clebs fasse ses petites affaires ? Pas toi, mon Billy. Bon sang, on ne peut même pas compter sur toi pour rentrer les poubelles ou tondre la pelouse. Pas de chien, donc. On n’a pas besoin de clebs ; on n’a pas besoin de crottes de chien dans les plates-bandes, de poils partout, de puces ; on a besoin que la cour soit ratissée, comme je l’ai dit ce matin. Pas d’un chien à la con. Pas de clebs pour ta mère, non plus, même si elle essaie de m’avoir en le nourrissant dès que j’ai le dos tourné, dès que je suis parti gagner l’argent de son gin pour que ce corniaud vienne lâcher sa chiasse sur les graines qu’on sème ; elle devrait au moins le nourrir ailleurs ; il traîne toujours dans le coin ; un bout de ficelle par terre ou un chiffon sur la table, est-ce que ça doit toujours traîner dans le coin ? Non. Des poils partout, des puces, des pattes sales et sa pâtée dès qu’il aboie, en plus ça pue : on n’a pas besoin d’un chien. Imagine qu’il morde le facteur : c’est à toi qu’on fera un procès ? Non. C’est moi qui attendrai au coin du terrain vague sous la pluie, sous la neige, dans le vent et le froid, qui attendrai que le chien ait fini ses sales petites affaires, aussi c’est à moi qu’on fera un procès. Pas à toi. Bon sang, on peut même pas compter sur toi pour tailler la haie. Tu sais : clic-clac. Pas de chien, donc, disait mon père. Mais nous avions quand même un chien. Ou plutôt, ma mère fit du chien des voisins son copain, et ne voulut pas qu’il soit le mien, non plus, parce qu’il la suivait partout – ouaf ouarf – pour laper son gin et flairer son pain bouffi de graisse. Aussi avions-nous un chien chez nous, même s’il ne faisait que passer, il posait sa tête blanche sur les genoux de ma mère et geignait, et mon père abaissait son journal et disait merde ! et je sortais de chez moi sans penser à tondre ou ratisser la pelouse, tailler la haie ou sortir les poubelles. Mon père ne voulait pas que j’aie un chien. Un chien ? On n’a pas besoin de chien, disait-il. Alors pas question que je trime pour rien.
- William H. Gass – Le Tunnel – traduit par Claro – le cherche midi – LOT49 – mars 2007.
Alors ? Heureux ?
La suite sous peu.
13 mai 2007
Oh merde ! (ou les Dernières Nouvelles d'Alsace #4)
J'espère que mes deux compères n'auront pas autant eu la tête en l'air. :-/
12 mai 2007
La passion (ou les Dernières Nouvelles d'Alsace #3)
Au cours de ces deux jours avec Claro, lors d'une lecture/discussion, la passion a été évoquée.
Sans elle, rien ne sera possible pour l'écrit.
Seuls des auteurs, des lecteurs, des éditeurs passionnés peuvent changer la donne.
O combien vrai !
O Révolution à poursuivre !
Et à propos des auteurs, il a été dit que l'on n'écrivait pas pour un lecteur.
C'était l'évidence même, mais le repréciser m'a paru nécessaire.
Qui écrit pour un (voire plusieurs) lecteur(s) néglige son livre...et tout une potentialité de lecteurs.
Non. Le plus important est d'écrire pour son livre. Son histoire, ses personnages.
Ensuite, on verra bien quels lecteurs adhèrent ou pas.
J'ai mieux compris pourquoi Claro avait déjà eu l'occasion de dire que "chaque livre était comme une bouteille à la mer".
Je n'ai pu retenir un sourire en coin.
En pensant à Kaléidoscope.
En pensant à ses lecteurs.
Car quelques minutes avant cette discussion, il m'en était arrivé plusieurs de bien bonnes, qui m'ont laissé...sans voix.
[anecdote] je m'étais systématiquement présenté en annonçant mon prénom. Et systématiquement, Antonio ajoutait : "c'est g@rp !"
Croyez-le ou non : à chaque fois, j'ai rougi. Pas habitué. Surtout qu'en face, on m'a clairement fait comprendre qu'on m'avait non seulement lu, mais apprécié. J'ai même eu droit à un "monsieur g@rp". *éclats de rire*[/anecdote]
Croyez-le ou non : après le Net, j'ai pris le réel en pleine poire.
Croyez-le ou non : c'est bon !
Croyez-le ou non : j'ai plus que jamais envie d'écrire.
Coïncidence : aujourd'hui même, Sind bad boy
a posté un commentaire dont le titre est "goncourable".
Sans aller jusque là, et en toute modestie, c'est plus ou moins ce que l'on m'a dit à Obernai : "au milieu de tout ce qu'on voit passer en librairie, en matière de recueil de nouvelles, tu ne démérites pas, bien au contraire."
Devinez quoi ?
J'ai rougi.
La suite sous peu.
11 mai 2007
Déjà une semaine (ou les Dernières Nouvelles d'Alsace #2)
Une semaine passée ici :
Puis là :
Et aussi là :où j'ai eu le culot d'emprunter la bécane à Gilles pour zyeuter, entre autres, ce blog.
Une foultitude de souvenirs/anecdotes/fous rire/discussions/musiques en tête, impossibles à rassembler. Malgré mes notes, prises dans le train du retour de Strasbourg. Pas moyen de me concentrer. Trop de flashs !
Deux jours avec Claro, Antonio, Julien.
Deux jours en compagnie des fantastiques & passeurs de littérature que sont Daniel, Gilles, Elsa, respectivement libraires de Le Libr'air, L'usage du monde et Totem.
Comme l'a si justement écrit Claro : ils ont su recevoir sans décevoir.
Une semaine que j'essaie en vain de pondre un "texte" sur tout ce que j'ai vécu, vu, entendu.
Believe it or not : c'est bien la première fois que la page blanche me hante !
Une chose est sûre : les libraires indépendants se battent, becs et ongles, pour que la littérature passe ! Davantage que passionnés, ce sont...des résistants !
Dans la mesure de mes modestes moyens, je vais les aider.
Si je peux me permettre un conseil à l'attention de ceux qui ont une librairie près de chez eux : allez discuter avec votre libraire.
Expérience inoubliable garantie.
Ce n'est que de cette manière que l'écrit passera.
Que les (bons) auteurs seront enfin édités.
Que les hyper de la culture de masse (qui ne cultivent pas mais amassent) se ramasseront.
Utopique ?
Pas sûr.
Pas sûr du tout.
La suite (plus que jamais) sous peu.
Et amitiés aux résistants.
10 mai 2007
The Chums of ChanceAux DNA (prononcer Di ène hey), les 4 et 5 mai derniers, la question était toujours posée.
Si certains se sentent l'âme d'un traducteur de Pynchon, qu'ils se lâchent dans les commentaires.
Anecdote : qu'il est doux de se réveiller un 5 mai au son des pages d'un Thomas Pynchon tournées par un Claro en pleine traduction.
Anecdote #2 : le même réprime avec peine des fous rire pendant qu'il traduit.
La suite sous peu.
Non, ce sera finalement : O Revolutions.
Claro dixit.
Les épreuves sont en cours de relecture.
Je les ai touchées de mes mains propres à moi-même.
Depuis, j'ai décidé de ne plus me laver les mains.
La suite sous peu.
9 mai 2007
Fausto l'avait mis sur sa Tabula Rasa, A.W avait indiqué le titre, et Claro avait coupé à coeur & à cris.
Résultat : je suis entré en Cadiot logis.
Extrait, pour le coup au coeur, en cliquant sur le titre de ce message.
Pendant ce temps, les travaux continuent ici...
La suite sous peu.
En bricolant avec les pouces ce qui fut longtemps HOLien, je me suis aperçu combien je postais peu.
Et alors ?
Alors = brailler dans le vide.
L'absence de commentaires constituait certes un indice, surtout qu'à l'époque ils n'étaient pas modérés -- pour vous dire : même les bots spammeurs ne sont pas venus !
Donc :
1/ lifting
2/ sélection/concentration -- c'est hélas la mode -- des blogs pour n'en garder qu'un. Grand maximum...3, à la rigueur.
3/ taper plein de mots venant en tête dans les robotsmoteurs de recherche par les IA -- Internhotes Anonymes. Ex : sexe, gratuit, télécharger, film, X, DivX, photos, actrices, porno, hard.
4/ ce post va faire un carton, je le sens...
5/ claro ? le compteur Xiti que je t'ai indiqué est un foulebourdon. À consommer avec modération.
Haut les cœurs.
O Revolutions.
Les travaux continuent.
La suite sous peu.