31 octobre 2007

On s'amuse comme on peut, dans l'espace














La dernière en date sur MySpace.

Dans la série : on s'amuse comme on peut.
Un message adressé à tous les...amis.






Si certains d'entre-vous souhaitent remplir les blancs, utilisez les commentaires.

Roulez, jeunesse !




100 questions s...or not :

1.What did you do today?

2. What color is your favorite hoodie?

3. Would you kiss the last person you kissed again?

4.Do you plan outfits?

5. How are you feeling RIGHT now?

8. Tell me about the last dream you remember having last night?

10. What are you craving right now?

11. Do you own any pets?

12. What comes to mind when I say cabbage?

15. Would you dance at a party?

16. Have you ever counted to 1,000?

17. Do you bite into your ice cream or just lick it?

18.Do you use smilies?

19. Where is your lover?

20. Have you ever met a celebrity?

21. Do you like cottage cheese?..

22. What are you listening to right now?

23. How many countries have you visited?

24. Are your parents strict?

25. Would you go sky diving?

26. Would you go out to eat with George W. Bush?

27. Would you throw potatoes at him?

28. Is there anything sparkly in the room you're in?

30. Do you rent movies often?

31. Who are you going to be with tonight?

32. Brown or white eggs?

33.Ever been in love?

39. Do you have a cell-phone?

40. What is your best friend doing right now?

41.. What was the last question you asked?

42. What was the last CD you bought?

43. Boys or girls?

44. Favorite season of the year?

58. Favorite color?

59. Do you have any tattoos?

60. The next person you'll hold hands with?

61. Do you like your life right now?

62. What is your favorite animal?

63. Do you have good vision?

64. Can you hula hoop?

65. Could you ever forgive a cheater?

66. What are you wearing?

67. Have you ever crawled through a window?

68. Can you handle the truth?

69. What was the most recent thing you bought?

70. Do you hate/dislike more than 3 people?

71. when was the last time you kissed someone?

72. Are you sarcastic?

73. Have you ever slapped someone?

74. Do looks matter?

75. Do you use chap stick?

76. Are you too forgiving?

77. Do you like your hair?

78. Did you meet anybody new today?

79. Whats the closest thing to you thats red?

80. Are you still friends with an ex?

81. would you go right to the 100th question

100. Truth or dare?


Moralité : même dans l'espace, ça ne vole pas haut.

La suite sous peu.

30 octobre 2007

Le marché du mois : octobre

Le retour du retour du marché.
Hop !

Certains furieux lecteurs ne manqueront pas de remarquer que j'ai allègrement pillé leur fonds de commerce, qu'ils veuillent bien m'en excuser.
Entre autres :
Fausto, notamment ici, ainsi qu'une certaine Kate, dans un commentaire sur la même Tabula Rasa.
Lazare, dont la bibliothèque parfaitissime m'avait fait saliver - il a déménagé depuis.
Fabrice colin, voisin d'un certain Fêlé.
Fêlé, que l'on retrouve miniaturisé par la grâce d'un autre demeuré, Antonio, tout autant atteint du virus protéiforme de l'écriture...protéiforme.
Quant au Vermicelle que vous apercevez, il est l'œuvre d'une...voisine découverte au détour d'un clic dans l'espace de la toile - un comble !
Inutile de présenter le Vollmann, rangé dans le panier du mois, pour rattraper un retard dont j'ai honte. (Si, si.)
On zappera le Cellular, réservé aux moments d'Aspirino dépendance.

Bien.
On va se calmer le mois prochain - après demain - parce que :



est devenu









Quoique...

Déjà prévu :
  • COLLECTIF
    INCULTE # 14 -“Revue Inculte”
    A l’occasion de la sortie du prochain livre de Mark Z. Danielewski, la revue Inculte lui consacre un numéro spécial présentant un entretien
    croisé avec son traducteur, Claro, et une cartographie (grand format en couleur) des lieux du roman qui vient de paraître, conçue et dessinée
    par l’auteur. Inculte # 14, c’est aussi un dossier sur l’enfermement avec des textes de François Bégaudeau, Arno Bertina, Bruce Bégout,
    Mathieu Larnaudie, Oliver Rohe et Joy Sorman, deux entretiens – William Gass et Claude Murcia, traductrice de Juan Benet – et, en
    avant-première, une nouvelle de Leon Rooke.
    Novembre 2007 / 11 x 17 / 224 pages / 8,50 € / ISBN 978-2-916940-02-1 / AS 5624
  • Les reconnaissances, de Gaddis (Il est sur le coup)
La suite sous peu.

21 octobre 2007

Twist the tongue[sic]

Certes, elle n'est peut-être pas toute jeune, mais elle m'a fait...tordre.
Découverte dans "Les neurones de la lecture", de S. Dehaene, je ne résiste pas au plaisir de.
La suite sous peu.




The European Commission has just announced an agreement whereby English will be the official language of the European Union rather than German, which was the other possibility.

As part of the negotiations, the British Government conceded that English spelling had some room for improvement and has accepted a 5-year phase-in plan that would become known as "Euro-English".

In the first year, "s" will replace the soft "c". Sertainly, this will make the sivil servants jump with joy.

The hard "c" will be dropped in favour of "k". This should klear up konfusion, and keyboards kan have one less letter.

There will be growing publik enthusiasm in the sekond year when the troublesome "ph" will be replaced with "f". This will make words like fotograf 20% shorter.

In the 3rd year, publik akseptanse of the new spelling kan be expekted to reach the stage where more komplikated changes are possible.

Governments will enkourage the removal of double letters which have always ben a deterent to akurate speling.

Also, al wil agre that the horibl mes of the silent "e" in the languag is disgrasful and it should go away.

By the 4th yer people wil be reseptiv to steps such as replasing "th"with "z" and "w" with "v".

During ze fifz yer, ze unesesary "o" kan be dropd from vords kontaining "ou" and after ziz fifz yer, ve vil hav a reil sensibl riten styl.

Zer vil be no mor trubl or difikultis and evrivun vil find it ezi tu understand ech oza. Ze drem of a united urop vil finali kum tru.

20 octobre 2007

Des chiffres et des lettres














O
n apprend de Claro, dans son Arithmétrique, qu’Against the Day, le roman de Thomas Pynchon, avoisine les 444 400 mots.

On apprend du même, que « lire Pynchon, c’est réapprendre à lire ».

Bien.

Stanislas Dehaene étant professeur au Collège de France, on se servira de ses observations pour réapprendre.

Il est certes possible de s’entrainer à optimiser nos saccades visuelles, mais la plupart des bons lecteurs, qui lisent aux alentours de 400 à 500 mots par minute, sont déjà proches de l’optimalité : avec le capteur rétinien dont nous disposons, il n’est sans doute pas possible de faire beaucoup mieux. On peut démontrer que ce sont bien les saccades oculaires qui limitent notre vitesse de lecture. En effet, si l’on supprime la nécessité de bouger les yeux en présentant les mots sur ordinateur, l’un après l’autre, au point précis où se fixe le regard, un bon lecteur peut atteindre des vitesses de lecture faramineuses : 1100 mots par minute en moyenne, 1600 pour les meilleurs – soit trois à quatre fois plus que la lecture normale, et environ un mot toutes les 40 millisecondes ! Avec cette méthode de « présentation séquentielle visuelle rapide », l’identification et la compréhension restent satisfaisantes, ce qui montre bien que la durée de ces étapes centrales n’est pas contraignante dans la lecture normale.

(…)

Quoi qu’il en soit, tant que le texte reste présenté en pages et en lignes, c’est bien son acquisition par le regard qui ralentit la lecture et constitue une limite incontournable (…) Sans doute est-il possible d’élargir un peu son empan visuel afin de réduire le nombre de saccades. On peut également apprendre à éviter les régressions, ces moments où le regard revient sur des mots qu’il vient de parcourir. Mais on ne saurait dépasser les limites physiques de l’œil, sous peine de sauter des mots et donc de perdre le fil du texte.

Souvenons-nous de l’expérience de Woody Allen :

« La semaine dernière, j’ai suivi un cours de lecture rapide – et ça a marché ! Hier, j’ai lu tout Guerre et Paix en une heure. C’est une histoire de Russes… »

Les neurones de la lecture – S. Dehaene – p.42 – Odile Jacob – Oct. 2007

Ne pas omettre toutefois ce que note la p.41 :

Chaque lecteur adapte son exploration visuelle en fonction de la langue qu’il pratique.

Démonstration [on notera, en préambule, la présence de « monstre », dans « démonstration » - mais passons.]

Prenons un « bon » lecteur, doté du capteur rétinien adéquat – tant qu’à faire.
À, disons, 450 mm [mots/minute], il lui faudra 987,55555555555555555555555555556 minutes pour engloutir le dernier Pynchon – à la louche, en supposant que l’inglich soit son native – ou presque – langage.

Re-bien.

Même si on frémit – le bon lecteur ressemblant toutàtrac à un droïde… (rêve-t-il de moutons électriques ?)

Mais tout cela n’est que pipi de sansonnet et roupie de chat, face au « freak lecteur » qui, sous nous, s’avance. Ce Frankenstein de la lecture, auquel on a carré un écran au ras de la rétine, et qu’on bombarde de mots pile poil au point précis où son regard se fixe – j’ai failli taper « se fige ».

Prenons-le en pitié, ce pauvre lecteurat de laboratoire, et attribuons-lui la « faible » capacité d’ingurgiter – après tout, il n’avait rien demandé, hein ? – seulement 1100 mm[cf. supra]

Against the Day ?

Une bouchée de pain avalée en 404 minutes !!!

404 ? comme : impossible d’afficher la page ? [je vous jure que je ne l’ai pas fait exprès]

On est en droit de s’interroger quant à sa faculté à réellement saisir le sens des phrases V2 du Pynch…

N’empêche : ça fait effroi dans le dos.

Tout compte fait [sic] restons gaulois, et comptons en signes.



La suite sous peu.

19 octobre 2007

La nuit des drôles de traitres depuis 30 minutes.

La nuit américaine du comptoir des mots a commencé depuis 30 minutes et 1/4 de pouce.
Alors pour ceux qui n'ont pu s'y rendre, et pendant que les translators sont occupés à ne pas regarder, la version lisible de ce qui se trouvait déjà par ici.
La suite sous peu (du côté des confrères qui y sont ce soir - liens sur la droite)

14 octobre 2007

Auteur du dimanche

« Je ne rêve jamais !
– Impossible ! Il serait plus juste d’affirmer : je ne me souviens pas de mes rêves. Tout le monde rêve. Certains s’en souviennent, d’autres pas. Quelqu’un qui ne rêve pas, ça n’existe pas. »

"Suivre la flèche" n'aurait jamais quitté l'abri de darbraleph.org sans l'aide amicale et rigolarde de François Baure, qui a méticuleusement pointé du doigt toutes ses imperfections.

S'il en subsiste, elles ne sont que de mon fait.

Vous trouverez les oeuvres de François Baure, auteur/lecteur qui s'accroche, ici :
http://www.inlibroveritas.net/auteur1284-oeuvres.html

13 octobre 2007

Les neurones de la lecture [vu/à lire]


Tombé l'autre soir sur Stanislas Dehaene, interviewé, après Daniel Pennac [on passe], au sujet de la lecture.
Passionnant.
A lire donc :


Le chercheur Stanislas Dehaene a exploré la mécanique neuronale qui permet la lecture. Epoustouflant. Winston Churchill avait eu un mal fou à apprendre à lire. Car la lecture est un des apprentissages les plus difficiles qui soient. Et l'anglais, comme le chinois, le japonais et, à un moindre degré, le français, fait partie des langues les plus périlleuses pour le candidat lecteur. Depuis peu, les spécialistes des neurosciences ont observé ce qui se passe dans le cerveau quand on apprend à déchiffrer ces signes noirs sur la page blanche. Dans un livre passionnant, Stanislas Dehaene, le plus brillant de la nouvelle génération d'experts en sciences cognitives, décrit la tempête qui se déchaîne sous un crâne quand on tente de comprendre un texte. Et il en tire des conclusions pour la recherche neuronale, mais aussi pour l'école. Ce document va secouer les parents, les enseignants, les politiques et les intellectuels. Plus qu'un miracle, dit Dehaene, lire constitue une prouesse inouïe. Comment donner un sens à des signes géométriques tracés par l'homme en associant le travail des yeux et celui du cerveau? Les singes, nos plus proches cousins, ne lisent pas. Depuis des années, Dehaene et ses collègues décortiquent les réactions du système neuronal pendant cette action. Tout converge vers la région occipito-temporale gauche du cerveau, une zone que l'évolution n'avait pas prévue pour la lecture. Le temps, pour cela, a manqué. L'écriture a été inventée par les Sumériens dans la vallée de l'Euphrate, il y a de cela à peine huit mille ans. L'alphabet n'a été mis au point qu'environ deux mille ans plus tard. Le système permettant au chasseur-cueilleur de détecter les signes dans la nature a dû s'adapter pour déchiffrer. Une action baptisée «recyclage neuronal». L'auteur décrit l'association entre l'oeil, les aires de la reconnaissance visuelle et celles de la compréhension du texte. Il détaille la chaîne qui mène des lettres aux syllabes, à l'identification des préfixes et des suffixes puis à l'identification des racines. Il explique les deux voies de la lecture: phonologique, pour les sons; lexicale, pour le sens. Une surprise: quelles que soient la taille des lettres, la langue, la culture, le circuit est toujours le même. Aussi, les enfants peinent pendant longtemps pour remodeler une partie du cerveau de l'ancêtre du paléolithique. Pas étonnant puisque les scribes égyptiens ont mis des siècles à fignoler leurs hiéroglyphes. Les Phéniciens et les Grecs à peu près autant pour aboutir à cette invention de génie, nos vingt-six lettres.
Françoise Monier
Lire, septembre 2007

La suite sous peu

Episode de la tomate

Habitus

9 octobre 2007

La nuit des drôles de traitres

Vendredi 19 octobre à 20h
et jusqu’au bout de la nuit…

Drôles de traducteurs
ou l
a nuit américaine du comptoir des mots

Lecture d’extra
its d’auteurs américains et rencontre avec les traducteurs
Claro et Bernard Hoepffner


Bernard Hoepffner tentera de répondre à la question « comment lire les livres illisibles ?»

Causeries, dialogues, lectures en français et en anglais…

Une invitation à la
découverte des œuvres de très grands auteurs américains, en particulier : Gilbert Sorrentino, William T. Vollmann, Mark Z. Danielewski… et bien d’autres…pour vos oreilles et cervelles, jusqu’au bout de la nuit.

Et bien sûr, pour tenir le coup, des
aliments solides et liquides propres à réjouir vos gosiers et estomacs !


à la librairie le comptoir des mots
239, ru
e des Pyrénées - 75020 Paris - M°Gambetta
01 47 97 65 40 - librairie@lecomptoirdesmots.fr


et maintenant : bavez un peu... La suite sous peu.

7 octobre 2007

Flaubert : morceau de choix

'' J'aime par-dessus tout la phrase nerveuse, substantielle, claire, au muscle saillant, à la peau bistrée "


[lettre à Louis de Cormenin - 7 juin 1844]



La suite sous peu.