Je reviens sur le #17 de Transfuge.Pas pour évoquer leur papier sur Mark Z Danielewski - certains fragments doivent (ou pas) affleurer dans la freak-critik pondue ici-même.
Plutôt William T Vollmann.
Mille crans en-dessous de la Tabula Rasa de Fausto - je n'ai pas ses compétences.
Juste pour deux coups de coeur :
1/L'atelier de Bill à Sacramento (photo ci-dessus -- nettement moins bonne que celles de Transfuge) : un rêve.
2/Ces quelques mots :"Les gens qui vont sur Internet ne semblent pas dérangés par le fait d'être constamment sollicités par de la pub. Moi, cela me dérangerait si je trouvais des pubs toutes les deux ou trois pages du roman que je suis en train de lire...
Ou si une note apparaissait pour me dire : "Oh, monsieur Vollmann, je sais exactement à quelle page vous êtes et prends cette page en note dans le but de vous vendre quelque chose à la page suivante ; je vais par ailleurs transmettre ces informations au gouvernement."
Putain de bon sujet de nouvelle !
Je boude de ne pas avoir eu l'idée avant.
Mais croyez-vous que ça arrête Bill ?
Lisez un peu ce qui suit :
"Le plus grand dégât causé par cette technologie, c'est que les gens ne peuvent plus se concentrer, ne peuvent plus apprécier de se concentrer. Lire un long roman constitue pour moi l'une des plus grandes sources de plaisir. Mais la plupart des gens refusent de le faire parce que lire un long roman, ce n'est pas drôle si vous êtes constamment interrompu."
Serait-ce pour cela que je picore chaque jour du Pynchon, du Vollmann, du Gass ?
Sous les pavés, la page à lire plutôt que de bouffer un pavé, puis un autre ?
Ma lecture ne serait-elle que...du surf ?
A moins qu'il ne s'agisse que d'une simple incapacité à trancher, à choisir dans lequel se plonger en apnée ?
Cette dernière question me rassure.
La suite sous peu.
Pour être franc je fonctionne un peu de la même manière... trois quatre bouquins... autant d'indécisions... par lequel commencer? Je picore ici & là, je tripote les pages, inspecte la couverture. Lequel? Eh bien les trois d'un coup pardi!
RépondreSupprimerRhoooo ben ça me rassure tout ça... je viens de réceptionner mon "Vente à la criée..." et "Volume", et, de la même façon, je tâtonne, je vole quelques mots et hésite à délaisser mon Pynchon pour une pause bien méritée. J'achète souvent par lots, par période, et je ne sais jamais quoi lire !
RépondreSupprimerPour l'idée de la pub interactive dans les livres, c'est géant... ça donne des idées. Mais j'oubliais : je n'écris pas ! Zut !
Volume ? Volume de Orion Scohy ?
RépondreSupprimerAttends ! Jette un oeil sur le forum VF de La maison des feuilles - on en a parlé.
Et cherche aussi de ce côté-là, parmi les papiers les plus anciens, y a quelque chose - inclus un certain commentaire :
http://www.vudelacoquilleagarp.typepad.com/
J'ai mis au point une méthode pour quasi-automatiser le choix, j'en avais parlé il y a quelques mois sur Tabula Rasa. En tout cas, je suis incapable de lire plus d'un livre à la fois.
RépondreSupprimerMa question est plutôt lequel finir. Je n'ai jamais aucun problème pour entamer des lectures...
RépondreSupprimerDe mon côté, je lis toujours deux livres à la fois : pour le RER, je prends des livres qui n'exigent pas une trop grande concentration (en ce moment, c'est "Sur la route"), et pour la maison, je réserve les mastodontes géniaux, qui de toutes façons voyagent en général peu léger, ce qui rend les manipulations dans le métro trop hasardeuses pour un fana des livres comme moi (soupesez donc "Central Europe", puis essayez de le lire dans le métro aux heures de pointe - ni vous ni lui n'en sortirez vivants).
RépondreSupprimerLe "Volume" d'Orion Scohy. Oui. Le résumé au dos est assez attirant. Et les premières pages ne sont pas sans rappeler la MDF...
RépondreSupprimerJe dois confesser, c'est mon côté jésuite qui ressort parfois, que je me suis trimbaler "Le Tunnel" dans les métro-bus-tramway de la Bruyantissime, juste pour l'expérience. Expérience calamiteuse!Calamiteuse!CALAMITEUSE!
RépondreSupprimerJe lis aussi un peu du Tunnel de Gass depuis quelques temps, lui préfère le Vollmann nouveau, le coupe avec un Volodine qui voyage plus léger, pour ne citer que ces noms-là. Il ne tiendrait qu'à moi, je n'en lirais qu'un à la fois, mais je ne pense pas que mes livres approuveraient. Il faut les voir en pile d'attente au pied de mon lit, sur les meubles, les étagères, où ils peuvent.
RépondreSupprimerEst-ce si important d'en lire un ou deux trois quatre, dix ? N'est-ce pas la présence qui fait loi dans la lecture ? La notre répondant, s'accordant à celle de l'auteur, unique lien et condition à la lecture, chaque fois unique.
"Est-ce si important d'en lire un ou deux trois quatre, dix ? N'est-ce pas la présence qui fait loi dans la lecture ? La notre répondant, s'accordant à celle de l'auteur, unique lien et condition à la lecture, chaque fois unique."
RépondreSupprimerComplètement vrai, et si bien dit.
Personne ne regrettera de suivre tes papiers !
Bienvenue au club des furieux lecteurs.
On arrose ça aux Carambar ?